Rue des Etoiles
Devant le vélin vierge de ma nuit enfiévrée en cavale sous mes doigts engourdis doux à peaufiner la vertu des anges paupière cernée bouche décousue le déhanché de mes mots se pavane groupie du plaisir au stylo pris paumée extasiée sous la caresse du vif dans une orgie d’or blanc à son zénith où sans faillir mon trésor gît épanouie d’encre bleue et d’envie l’inextricable parfaitement inassouvi j’ai le frisson dans la peau englouti oscillant sous la verve qui vilipende le vague inondant l’espace et qui de ses coups arcboutés allume une à une mes virgules regrettables