Il est un jeu léger
Mes griffures tracées à l’horizontale dans le spleen vaniteuse apothéose d’un bazar qu’on dira coutumier ma langue râpeuse aventureuse délicieusement décomposée de sa complaisance terrible accapare l’inusité de ma raison croisée silencieuse nichant sa crainte dans l’ascèse et moi ensorcelée par le biais que prennent les choses devenue écrivailleuse tyrannisant de mal en pis l’écrit ma bizarre cargaison de mots vertiges à terre délacée pour désencombrer ma fantaisie d’un défi fou à lier dans un flirt endiablé j’atomise ma balade précieuse