La grand-voile déglinguée
Assise pieds pendus sur la margelle des minutes claires chaque seconde poussant l’heure au précipice je mâchouille l’air du temps en lambeaux effrités les corbeaux et leurs griffes fixés au crépi Depuis l’homme debout dans sa pose savante peu ou prou l’idée tourne tremble et fermente va son chemin maille après miette tricote sa vie destination confuse via le Paradis Ce matin sur son axe ma tête à claques a pivoté dans tous les coins se furent des grincements de vieux gréement rouillé choses enfouies mille fois entendues ressassées par le vent rejetées par l'amer