Errer en vain me froisse
Vertige de la pensée nue penchée sur le vide infernal lasse si lasse parfois à l’heure du regard égaré dans les affres d’un oubli l’effroi déploie mes ombres le noir me dilapide Du haut de mes décombres il faut un dieu chercher pliée sage il faut le point devant fixer il faut sans m'offusquer défaire mes poings crispés oublier de comprendre il n’y a rien à espérer il faut si peu et j'ai si mal faire semblant pour qui ne sait mentir dressée pour respirer