A l'heure où se couche la lune
A l'heure lisse de mon horizon
dans la foison des rêves abdiqués
oblitérée au sceau du sacrifice
j'offre au passage des corbeaux
le cri figé de ma vaine existence
Les émois au travers de ma gorge
dans l'éboulis des jours passant
chamboulent à mort les vertiges
à jamais esquivent mes élans
L'effroi muet en farandole exorbitée
fiché dans l'arrondi de mon sang
au gré de virevoltes enlisées
émoustille et flagelle ma langue