Dans une solitude, il y a des jours bruyants, meublés à l’extrême puis d’autres où le silence est immense, pareil à l’Everest poudré de neiges éternelles.

Si les uns excitent, les autres angoissent.

Comment accommoder l’équilibre ?

Les uns tiennent chaud lorsque dehors le ciel est bas et lourd comme un tombeau.

Les autres se supportent mieux avec l’air tiède du large et un vigoureux soleil inondant les baies vitrées.

Les uns saoulent l’âme jusqu’à la nausée.

Les autres créent des vertiges.

Remember, a joke

et son forum à visiter, absolument !!!

http://aglagalerie.leforumbleu.net/

Si j’étais vraiment obligée d’en choisir un tableau – Mais, dieu, qu’il est difficile le choix ! - ce serait « Les copines » pour le titre, évidemment ! Puis mon cœur balance fort entre « papotages au marché » et « les choupinettes », qui ont une douceur particulière dans la peinture. Ensuite, il me semble reconnaître le « visage aimé », c’est MT, non ? Il y a encore « la chorale », « tezigue », sans oublier « nous » … et tous les autres. Finalement, je prends tout, et j’expose.

Merci pour l’autorisation, mon Aglaé ! *** <3

  Etre aux anges  

Comme souvent  après ma douche et ses longues minutes de savonnage-bonheur sous une eau brûlante, j’étais larguée à l’ouest. Lorsque tout à coup, traçant d’un geste rendu habile par des années de pratique le trait prune au ras de mes cils, j’accroche mon regard.

La pupille est outrageusement dilatée, comme emportée par les pensées profondes qui sont mon lot du matin devant ma glace.

J’illumine d’un sourire ce qui me passe par la tête. En vrai ce sont des sensations de béatitude plus que des images.

Une envie subite de me laisser aller à cette sensualité inconnue m’engourdit toute entière. Rien ne résiste. C’est avec une volupté intense que je me noie dans cette nuit de velours qui avale sa lumière et m’engloutit entière.

L’heure, le lieu, plus rien n’existe, juste faire durer l’éternité.

Lentement, comme en apesanteur, les choses se remettent à leur place. Les jambes en coton, je reviens au réel. Je bats des paupières comme on se pince. Je n'ai pas rêvé ces instants douceur !  

Rien ne presse. Le tic-tac de l’horloge ne s’est pas encore emballé. La trotteuse trottine, les minutes prennent leur temps.  

J’étais divinement bien nichée au creux de cet espace sans mesure, sans nom...  

Un nouveau jour à la fenêtre...

>... la vie est belle ...< 

enfin... je crois ! ^^

V enus des quartiers de Lune

 mes amis du fol horizon

 en guenilles de sable brodées de soi

 filent entre mes doigts

des promesses légères...  

La vie multicolore    

des ors et des rouilles

des bleus chamarrés  

des jaunes qui piaillent  

des rouges ardents  

des souffles lourds  

trilles endimanchées  

à odeurs de sous-bois  

quelques gouttes de pluie  

sur la margelle d’un puits  

des plumes qui tressaillent  

la chaleur du nid  

des champs infinis  

le ciel enrayé  

ses sentes de Lune  

mon cœur en bataille