Un, deux, trois… Soleil !
Bonheur frôlé
un nouveau jour se lève
les mots au travers étouffent
gorge serrée doigts gourds
par cœur ébréché
la vie glisse
peine immense...
Au jeu des couleurs des silences des jours cleans
furies immobiles les instants fragiles
petits pas sur sables mouvants
n'ont rien à dire et hurlent pourtant
En sourdine ma mémoire
comme un cimetière pose
sur les souvenirs son voile éblouissant
Dedans se fait dur
fichée froissée en diable
larmes taries
éclate la lumière
Entre naître et mourir
comment sans souffrir
jouir du présent ?