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Katie, à l'Ombre des Mots Songeurs

Poésie entre vie, couleurs et lumières, entre mes ratures et mes baz'Arts

A peine vive

Publié le 13 Janvier 2018 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

A peine vive

 

J’ai la peau mal hérissée par nature
une douleur latente à la racine
un mal de chien fou couchée fusil braqué
la chanson scie canon posé sur ma vie
qui hurle les soirs de peine à la lune
recroquevillée sur mes mots manqués
galets ronds enfoncés sous ma langue
au fond de mon lit creusé dans la plume

 

 

 

A peine vive
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De façade

Publié le 9 Janvier 2018 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

De façade

De façade

 

Doucement je me décolle
jour après jour en lambeaux
je quitte le masque
il résiste par endroits

Irritée ma peau à deux balles me dit
gomme la majuscule
allant de l’avant taille ta veine
là où le sol se dérobe sois sans peur
c’est normal que ton pas chancelle
ton souffle court à perdre haleine
tes nuits fanées d’apocalypse
à dépiter ton oreiller
tes doigts gourds sur le clavier

Ma peau me dit encore tout bas
use à tout-và du sel
celui qui perle à l’eau des larmes
aspire à la vie son sang son miel
chipe les mots ronds et bâtons
indociles comme ils sont
comme ils viennent
enlove l’étrange mélopée
tendre volupté suppliante à tes pieds
l’amour enlacé tu verras ronronne
les soirs de lune à moitié pleine

Doucement je me décolle
j’ai froid je tremble
mes elles en boucle
je lisse mes heures
…
De façade
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Nue sous la houppelande

Publié le 7 Janvier 2018 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

Nue sous la houppelande

 

De virgules en pages tournées
liant culture mainstream
à mon intime complexe
entre syntaxe et sémantique
romantique à petits feux brodée
la vie entière je me suis bridée

Dans le creux de mes nuits douces
abreuvée au miel des mots
sous l’épaisse houppelande
j'ai rêvé flambant neuf
d’un amant singulier
comme on rêve d’une histoire
à faire pâlir l’éternité

Cascade magistrale
du haut de la falaise fadaises
heurtée par de la pacotille
un jour de mai j’ai dégringolé

On pourra écrire sur ma tombe
sans fleurs posthumes s'il vous plaît
à ciel large ouvert
‘’idéal, tel Omar, m’a tuer’’

 

Nue sous la houppelande
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Grisée aux graffitis

Publié le 6 Janvier 2018 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

J’écris pour interroger le silence.
Ces murmures qui feutrent mon à vif et étreignent mon âme dans l’enfer abrupt de leurs certitudes.

J’écris comme d’autres se shootent,
afin d’éteindre la lucidité qui m’éblouit et me noie dans le glauque du jour sans tain.

J’écris pour redonner de la voix au romanesque,
à la pureté des sentiments.

J’écris comme je me leurre,
pour sculpter la chair de la vérité à l’image de mon idéal.

J’écris pour rendre à l’amour son insupportable fardeau
et souffler la flamme qui vacille derrière mes carreaux…

Grisée aux graffitis
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L'heure tendre

Publié le 6 Janvier 2018 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

L’heure est tendre.
Les mots déballent leur peau trouée, roués d’encre et de poudre aux yeux.
Mes rêves butés, fantômes aux abois, m’étouffent.
J’ai avec le ciel une histoire ancienne, au bord de mes cils des rides profondes.
Je suis poète des petits jours parfumés de longs sanglots.
De mes nuits rougies irradie le monde, un rire tremblant agrippé aux lèvres...

L'heure tendre
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Tumulte funambule

Publié le 5 Janvier 2018 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

Tumulte funambule

 

J’écris quand le dire se fait mal
quand les sons polyglottes s’entrechoquent
j’ai le cri guttural
ma langue perdue les jours blancs d’esbroufe
se pend sans cesse aux heures de grande étouffe
j’écris pour faire tendre et douce la corde du pont
des moments tendus entre moi le ciel et les autres
j’écris pour couvrir de bruit la page oraison
en cavale toujours vers la même prison
j’écris la musique déglinguée d’un air à deux balles
les images pastel entrecoupées d’un vide abyssal
Tumulte funambule
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Ecchymoses

Publié le 2 Janvier 2018 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Poèmes, etc...

Ecchymoses

 

 

ECCHYMOSES

Animal de papier j'ai la douleur facile
empêtrée dans les lettres capitales 
des silences et leurs sons sang-mêlé

Les mots debout dans ma tête 
maquillée à double tour
hissent le blanc de la plume
pour rire puis se pendent

Une mélopée de pensées peccadilles
sur trois lignes qui enivrent
offre au papier entiché
le cri des corbeaux malheureux

Dans mon royaume d'arômes pâles
à l'heure où la nuit se déchire 
je m'étoile au bleu de l'encrier

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Mémoire vive

Publié le 28 Décembre 2017 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans L'histoire de Rature Rainbow

Mémoire vive
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Désentachée

Publié le 27 Décembre 2017 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

 

 

Parce qu'on a toujours le choix...

 

Ecrire, c'est le droit d'éclore,

Le droit de se défaire de la longe corrosive tissée par le néant,

C'est délester les étagères qui croulent sous nos angoisses, quand sous le lit, ou dans nos tripes, il ne reste plus beaucoup de place pour les planquer,

Ecrire, c'est pousser les volets pour redonner souffle aux étoiles bouffées de nuit,

Ecrire, c'est soudoyer la lumière dans un bain d'effroyable abandon,

Dissoudre son corps jusqu'à l'os rongé pour affleurer à la douceur de l'âme,

Pour aborder sans s'effondrer les caresses offertes à un vent de passage,

Ecrire, c'est ralentir la course des nuages sur un duvet de chuchotis,

Parler à l'oreille du ciel pour ne plus s'enfuir à tire d'elle,

Ne plus avoir peur sous les pas de faire crisser l'asphalte,

Ecrire, c'est le droit à l'amour pur sans laver l'encre de ses mains...

 

 

Désentachée
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A l'aube d'hier

Publié le 23 Décembre 2017 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

Hier j'étais mes souvenirs

enjouée tête en l'air

sans penser vraiment à demain

hier je vivais sans doute

sans me douter jamais de rien

cumul des jours des joies des peines

des heures bousculées à ma fenêtre

les tourbillons de ma vie en fête

l'hiver sans froid les nuits de feu

l'été sandale serré sur grains de sable

et quelques rêves mal arrimés

 

Hier ma fleur bleue ventre mou

il était une fois s’est emballée

tournicoti tournicoton

dans mes pensées cannibales

à la bougie d'une rencontre larmes de cire

le monde a cessé de tourner rond

 

A l'aube d'hier
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