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Katie, à l'Ombre des Mots Songeurs

Poésie entre vie, couleurs et lumières, entre mes ratures et mes baz'Arts

Le bal des roses psychédéliques

Publié le 16 Mai 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans instantanés

Le bal des roses psychédéliques
Le bal des roses psychédéliques
Le bal des roses psychédéliques
Le bal des roses psychédéliques
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Le bal des roses psychédéliques
Le bal des roses psychédéliques
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Le bal des roses psychédéliques
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L'histoire de Rature Rainbow : Les mots en méandres

Publié le 16 Mai 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans L'histoire de Rature Rainbow

L'histoire de Rature Rainbow : Les mots en méandres
L'histoire de Rature Rainbow : épisode 25

On pourrait penser que les mots ne sont que de simples figures couchées sur papier. Pour moi ils sont d’abord des sons, puis tout de suite après, des images, parfois pareils à ces bonbons bonheur que l’on tourne en bouche avec extase. Certainement le pourquoi j’aime autant la musique, toutes les musiques. Celle de l’oiseau vénérant le soleil qui lance ses trilles aux premières lueurs du jour, celle d’une guitare sèche énamourée, du bruissements des songes les nuits de pleine lune, du saxo qui palpite langoureux, de la pluie forte ou douce sur les tuiles d’une maison ou sur la treille tendre, encore celle du vent violent qui révolte les persiennes, et que dire des voix du monde entier aux accents truculents balbutiant amoureusement ma langue ! Chacune à sa manière me raconte une histoire et ses frissons.

Je crois que je devais être fœtus de trois millimètres à peine dans le ventre de ma mère, que déjà les mots avaient pris toute leur résonance.
Pourtant, plus le temps passe et plus ils me coûtent à dire, à écrire…

Je sais maintenant le rôle qu’ils ont joués dans ma vie, prenant, à chaque étape, un visage différent.

Du premier âge jusqu’aux alentours de mes vingt ans, c’est dans les livres, toutes sortes de livres tombés avec volupté entre mes mains, que j’ai appris la vie. Je n’avais pour maître à penser que mon seul désir. Longtemps j’ai été persuadée qu’il m’avait manqué un pygmalion pour diriger mes choix, m’apprendre, m’aider à les comprendre. Aujourd’hui je mesure ma chance d’avoir forgé seule mes propres opinions, aussi grâce aux rencontres enrichissantes qui ont jalonnées et accompagnent encore mon existence. Cela m’a permis de cultiver une grande liberté d’esprit et un respect pour autrui à toute épreuve.

J’ai arrêté ma boulimie de lecture après la série des livres de Bernadac sur les camps d’extermination, bouleversée par toute l’horreur dont mes semblables sont capables, et puis aussi parce que ma vraie vie à moi me tendait les bras et qu’il était temps de m’y plonger avec délice.

Durant l’intermède de bonheur pur qui lui a succédé et a duré plus d’un quart de siècle, j’ai connu à intervalles réguliers de fougueuses et brèves retrouvailles avec mes premières amours, les livres et leurs saveurs piquantes n’en finissaient pas d’affiner mes acquis.

Puis un matin j’ai pris conscience du temps assassin. Il avait filé dans un claquement de doigts. La gifle fut magistrale et extrêmement douloureuse. C’est là que l’écriture est entrée en lice. Un besoin pressant, une « urgence de vie ». Le temps était venu d’exprimer toutes les émotions avalées et mal digérées depuis ma plus tendre enfance, pour essayer de comprendre qu’il n’y a finalement rien à comprendre.

Même si cela s’est fait dans les larmes, le doute et la peine, écrire m’a fait un bien fou, comme l’on vide un abcès.
Je ne l’ai jamais fait pour raconter des histoires, seulement curieuse de la mienne. Il devenait urgent que je me la raconte pour me la réapproprier, pour remettre chaque chose à sa place. Une s’est révélée vitale : la confirmation de mes choix de vie, puis une autre : le plaisir du partage.
Partager avec les autres pour mieux se comprendre soi-même, communiquer, rire ensemble, voilà pour moi de quoi habiller la vie avec un V majuscule.
Mais comme dans tout plaisir, j’ai trouvé là aussi de la douleur et de la déception…

Alors je suis rentrée dans ma coquille façonnée des manques et de tout ce que j’ai peu ou mal appris. Que la vie n’est pas un long fleuve tranquille, même lorsque l’on a tous les ingrédients du bonheur à portée de la main.


C’est pourquoi aujourd’hui, je me préfère spectatrice, à l’abri des violences, car je sais trop bien que mes seules armes, le respect et la tolérance, ne suffiront jamais à endiguer les flots des tourmentes.

Le seul livre que je compulse à présent se trouve dans mes pensées penchées à ma fenêtre, en écoutant le pépiement des sublimes oiseaux qui peuplent mes contrées.

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Le bal des roses

Publié le 15 Mai 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans instantanés

Le bal des roses
Le bal des roses
Le bal des roses
Le bal des roses
Le bal des roses
Le bal des roses
Le bal des roses
Le bal des roses
Le bal des roses
Le bal des roses
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Pause douceur

Publié le 14 Mai 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans mes coups de coeur

Pause douceur

I will always love you

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Quelques points de vue

Publié le 12 Mai 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans instantanés

La paix à la Campagne

La paix à la Campagne

Un nid à l'abri des regards

Un nid à l'abri des regards

Au loin

Au loin

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S.O.S. with me

Publié le 8 Mai 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Poèmes, etc...

les arbres parlent au ciel

les arbres parlent au ciel

Un, deux, trois… Soleil !
Bonheur frôlé
un nouveau jour se lève
les mots au travers étouffent
gorge serrée doigts gourds
par cœur ébréché
la vie glisse
pe
ine immense...

Au jeu des couleurs des silences des jours cleans
furies immobiles les instants fragiles
petits pas sur sables mouvants
n'ont rien à dire et hurlent pourtant

En sourdine ma mémoire
comme un cimetière pose
sur les souvenirs son voile éblouissant

Dedans se fait dur
fichée froissée en diable
larmes taries
éclate la lumière

Entre naître et mourir
comment sans souffrir
jouir du présent ?

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La vie attifée

Publié le 5 Mai 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

La vie attifée

J’attife la vie de roses et d’oiseaux éclatants pour ne pas sombrer.
Je me shoote aux fleurs pour ne pas avoir trop mal.
Bête et naïve, je suis.
J’aurais pu être pire…

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Une malagueña, avec Placido Domingo (pour diverses raisons... )

Publié le 1 Mai 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans mes coups de coeur

Des souvenirs à la pelle accompagnés par une voix d'exception

Avec Audrey, Ingrid, Montgomery, Fred, Burt, Lana et autres Marylin

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Barbouillages

Publié le 30 Avril 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans instantanés

Un ciel barbouillé à grands coups de pinceau par le soleil couchant

Un ciel barbouillé à grands coups de pinceau par le soleil couchant

Un peu comme la vie, avec les questions qui sans cesse agitent...

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E lucevan le stelle

Publié le 28 Avril 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans mes coups de coeur

Luciano Pavarotti chante Puccini (La Tosca - Acte 3 E Lucevan le stelle)

Trois minutes d'émotion pure à écouter briller les étoiles...

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