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Katie, à l'Ombre des Mots Songeurs

Poésie entre vie, couleurs et lumières, entre mes ratures et mes baz'Arts

L'histoire de Rature Rainbow : morte de peur

Publié le 31 Janvier 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans L'histoire de Rature Rainbow

L'histoire de Rature Rainbow : morte de peur

Episode 16 : morte de peur

J’implore les mots et en même temps je tremble.
Quel danger guette ?
La peur de la déception.

Mener la vie jusqu’au bout de la nuit semble impossible.
Est-ce que j’ai moins mal dans ma solitude ?

La réponse se marre. Elle connait mon addiction.


Janvier tire sa flemme me laissant seule, sans mine à mon crayon.
Trop de simple tue l’exigence, mon exigence.
Qu’est-ce que je ne trouve pas dans la botte de foin ?
Les mots qui n’existent pas, comme autant d’aiguilles qui piquent.
La voix se casse, le corps se traîne creusant un sillon qui ne lui ressemble pas.
Retour à la case départ encore plus meurtrie. Je reprends mes rêves sans nom, froissée d’avance.
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Soif d'idéal...

Publié le 29 Janvier 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans mes coups de coeur

bousiller nos godasses et se marrer...

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L'histoire de Rature Rainbow : ma maison de nacre

Publié le 26 Janvier 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans L'histoire de Rature Rainbow

Munch - Le Cri

Munch - Le Cri

Episode 15 : ma maison de nacre

Je l’appelle maison, elle est ma coquille où je me boucle à double-tours dès que je ne comprends plus le monde qui m’entoure. Dialogues de sourds, des hordes de monologues bruyants percutent et rivent les mots dans ma gorge. Chacun y va de ce qu’il a à dire sans tenir compte de l’autre. La folie gagne la planète.

Je me suis fourvoyée. Les mots ne veulent rien dire. Illusion qui taraude le silence.

Il faut songer à les mettre dix pieds sous terre.

Il faut les rayer du vocabulaire.

Il faut qu’ils arrêtent de me faire rêver.

Il y a urgence, j’étouffe.

Je n’aime pas ce jeu de dupes.

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Blues time

Publié le 24 Janvier 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans mes coups de coeur

Quand des grands du blues font gémir les guitares

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Aïe ! Le bruit qui court en haïku...

Publié le 24 Janvier 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

Aïe ! Le bruit qui court en haïku...

Un charabia seul

La terre entière est sourde

Vers son silence

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Erri de Luca : le poids du papillon

Publié le 23 Janvier 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans mes coups de coeur

Erri de Luca (est un ouvrier, écrivain, poète et traducteur italien né le 20 mai 1950 à Naples, Italie)
Erri de Luca (est un ouvrier, écrivain, poète et traducteur italien né le 20 mai 1950 à Naples, Italie)

Erri de Luca (est un ouvrier, écrivain, poète et traducteur italien né le 20 mai 1950 à Naples, Italie)

Le poids du papillon

Première parution en 2011

Quelque part dans les Alpes italiennes, un chamois domine sa harde depuis des années. D’une taille et d’une puissance exceptionnelles, l’animal pressent pourtant que sa dernière saison en tant que roi est arrivée, sa suprématie est désormais menacée par les plus jeunes. En face de lui, un braconnier revenu vivre en haute montagne, ses espoirs en la Révolution déçus, sait lui aussi que le temps joue contre lui. À soixante ans passés, sa dernière ambition de chasseur sera d’abattre le seul animal qui lui ait toujours échappé malgré son extrême agilité d’alpiniste, ce chamois à l’allure majestueuse. Et puis, face à ces deux forces, il y a la délicatesse tragique d’une paire d’ailes, cette «plume ajoutée au poids des ans».
Le poids du papillon, récit insolite d’un duel entre l’homme et l’animal, nous offre une épure poétique d’une très grande beauté. Erri De Luca condense ici sa vision de l’homme et de la nature, nous parle de la montagne, de la solitude et du désir pour affirmer plus que jamais son talent de conteur, hors du temps et indifférent à toutes les modes littéraires.

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L'histoire de Rature Rainbow : un tableau en stand-by

Publié le 22 Janvier 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans L'histoire de Rature Rainbow

L'histoire de Rature Rainbow : un tableau en stand-by
Episode 14 : un tableau en stand-by

Si j’étais peintre, je me dessinerais moi et mon ombre comme un couple de danseurs virevoltant dans un monde de brumes.

Moi est une esquisse d’être humain, une tête sans expression, deux bras, devrais-je dire deux moignons, un corps et deux jambes disparaissant dans le flou. Une esquisse blanche, toute en rondeur, d’un blanc proche du délitement.

Mon ombre, elle, épouse parfaitement l’esquisse du moi. Elle est couleur fumée sombre épais, bouge et tourbillonne autour du moi figé qu’elle entraîne dans l’énergie de sa valse.

La danse est moitié joyeuse, moitié pathétique, partagée entre l’envie de rire et ce drame qu’est la vie.

L’espace tout autour suit le mouvement. Emportés par le vertige, des lambeaux griffés allant des tons gris clair aux tons gris foncé soulignent les contours des corps qui glissent.

L’espace est pur, délivré du moindre recoin. Rien ne vient heurter la sensibilité, tout se fond à merveille, jusqu’à l’air qui se respire par goulées à température ambiante.

L’osmose est parfaite, pourtant dans la mélodie qui se joue, quelques notes sanglotent dès lors que moi et mon ombre frisons l’abandon ultime dans un vibrato émouvant.  

  

 

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Mozart, un peu de paix pure

Publié le 18 Janvier 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans mes coups de coeur

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Ma langue écorchée

Publié le 17 Janvier 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

Ma langue écorchée

Je rôde autour de mots avec leurs cédilles, qui deviennent cailloux sur lesquels trébuche et s'écorche ma langue dans un langage de signes incohérents.

Des A montagnes aux sommets nimbés de gloire inaccessible, des O ronds et douloureux sans rien pour freiner mon élan, des espaces muets, des hoquets d’hésitation, un bruit de galopade dans l’escalier, une mémoire arrangeante qui repasse souvent le plat insipide et mal réchauffé.

Il est où mon Eldorado, que je puisse aller y noyer ma verve ?

Je la noierai comme on noie une portée de chatons inopportuns, en pleurant de dégoût mais la main ferme, assurée de faire le bon choix.

J’irai pendre haut et court ces salamalecs qui me pourrisssent la vie, ces apostrophes élimées à force d’usage, ces sourires niais accrochés aux commissures des phrases, ces boomerangs estropiés qui ne reviennent jamais à la maison.

 

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You may say, I'm a dreamer...

Publié le 10 Janvier 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans mes coups de coeur

Ma liberté d'expression...

 

- IMAGINE -

Imagine there's no heaven

It's easy if you try
No hell below us
Above us only sky
Imagine all the people
Living for today

Imagine there's no countries,
It isn't hard to do
Nothing to kill or die for
And no religion too
Imagine all the people
Living life in peace

You...you may say I'm a dreamer
But I'm not the only one
I hope some day you'll join us
And the world will be as one

Imagine no possessions
I wonder if you can
No need for greed or hunger
A brotherhood of man
Imagine all the people
Sharing all the world

You...you may say I'm a dreamer
But I'm not the only one
I hope some day you"ll join us
And the world will live as one

 

 

 

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