Poésie entre vie, couleurs et lumières, entre mes ratures et mes baz'Arts
Publié le 7 Janvier 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse
Publié le 6 Janvier 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans mes coups de coeur
I know you understand, the little child, inside the man...
Woman, I can hardly express,
My mixed emotions at my thoughtlessness,
After all, I'm forever in your debt,
And woman, I would try to express,
My inner feelings and thankfulness,
For showing me, the meaning of success.
Ooh, well well (bis)
Woman, I know you understand,
The little child, inside the man,
Please remember, my life is in your hands,
And woman, hold me close to your heart,
However distant, don't keep us apart,
After all, It is written in the stars.
Ooh, well well (bis)
Woman, Please let me explain,
I've never meant to cause you sorrow or pain,
So let me tell you, again and again and again...
I love you, yeah yeah,
Now and forever,
I love you, yeah yeah,
Now and forever...
Publié le 5 Janvier 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans L'histoire de Rature Rainbow
Episode 13 : le vertige de la vie
Musique, ratures, tourbillons de couleurs, ciel ouvert et trombes de poussières, le vertige de la vie me gagne. Chaque matin rallume l’espoir, empreinte indélébile fichée au cœur d’un secret.
Lorsque la nuit s’éloigne et qu’elle emporte dans ses brouillards la somme de mes futilités, je repose les pieds sur Terre l’âme vrillée.
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Aux fumées grises
pendues à ma fenêtre
les rêves froissés
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Publié le 4 Janvier 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans À fleur de pensée
Publié le 4 Janvier 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans L'histoire de Rature Rainbow
Episode 12 : j'ai mal au "je t'aime"
Tu m'aimes, et c'est difficile à vivre.
Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai dans l'idée que si je mérite l'amour je mérite la peine.
Je gratte le vernis des mots et derrière le néant qui m'engouffre, je ne sens que les spasmes d'un sang perdu qui afflue dans ma veine.
C'est une lame à double tranchant, l'Amour. Elle m'effile et m'ébrèche souvent.
J'ai des tas de questions auxquelles personne ne répond jamais. Elles s'amoncellent dans un coin de mon histoire qu'elles brodent au point de croix, lourd fardeau.
Comment peut-on aimer l'inachevé, l'imparfait, l'imperfectible ?
Souvent je fouette ma raison, parce qu'il le faut, parce qu'ils le disent, pourtant je ne serais jamais que cela et rien d'autre. Une tête à gifler, des pensées trop légères.
Ma vie avance et chaque pas un peu plus je me noie.
Publié le 4 Janvier 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse
Parce que je suis imparfaite, je vis à l’ombre de mes mots lus parfois par des yeux silencieux qui m’épargnent la douleur de me le répéter sans cesse.
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Onomatopées
cliquetis sur un clavier
syllabes frappées
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Sous la paupière
l’eau des larmes diluée
vogue galère
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La vérité croit
à l'ombre des mots songeurs
il est une foi
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Les ronrons d'un chat
dans le giron de mes bras
rondeurs d'une vie
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Les blés et moissons
sur des terres sillonnées
un élan coupé
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Publié le 3 Janvier 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans mes coups de coeur
Puisque tu pars - Jean-Jacques Goldman
Publié le 3 Janvier 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans mes coups de coeur
"Ecrire est un acte d'amour. S'il ne l'est pas il n'est qu'écriture. Il consiste à obéir au mécanisme des plantes et des arbres et à projeter du sperme loin autour de nous. Le luxe du monde est dans la perte. Ceci féconde, ceci tombe à côté. Ainsi va le sexe.
Le centre du plaisir est fort vague bien qu'il soit fort vif. Il invite la race à se perpétuer. Ce qui n'empêche qu'il fonction à l'aveuglette. Un chien épouse ma jambe. Une chienne s'escrime sur un chien.
Certaine plante jadis haute, maintenant atrophiée, fabrique encore pour sa graine un parachute qui tombe par terre avant de pouvoir s'ouvrir.
Les femmes des îles du Pacifique accouchent dans la bouse afin de ne laisser croître que les enfants forts. Par crainte du surnombre, ces îles favorisent ce qu'on a coutume d'appeler les mauvaises moeurs. Les soldats, les manoeuvres, les matelots qui s'y livrent n'y voient pas de crime. S'ils l'y voient, c'est que le vice guette.
Le vice, écrivis-je, commence au chois. J'ai observé à Villefranche, jadis, des marins américains pour qui l'exercice de l'amour ne présentait aucune forme précise et qui s'arrangeaient de n'importe qui et de n'importe quoi. L'idée de vice ne leur traversait pas l'esprit. Ils agissaient à l'aveuglette. Ils se pliaient instinctivement aux règles très confuses des règnes végétal et animal."
Jean Cocteau
in « La difficulté d'être », Éditions du Rocher, 1957
Publié le 2 Janvier 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans instantanés
Publié le 1 Janvier 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse