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Katie, à l'Ombre des Mots Songeurs

Poésie entre vie, couleurs et lumières, entre mes ratures et mes baz'Arts

le fil des jours, ma muse

Le sage et l'enfant blessée

Publié le 3 Octobre 2021 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

 

Il est grand temps de cesser de croire qu'il n'y a aucun sens à donner à la vie.

Qu'elle n'ait aucun sens est certainement une évidence. Pour autant rien n'empêche, bien au contraire, de s'en trouver un. C'est tout bénéfice pour soi-même.

Au cours d'une nuit, le sage dans un rêve fit entendre sa voix. Celle-là même qui me dit que je ferais mieux de prendre soin de moi-même et de mes blessures...

Katie, à l'ombre des mots songeurs

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Le ''je'' d'été

Publié le 29 Août 2021 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

 

    Le ''je'' d'été

 

 

La danse des arabesques sur l'opaline de la nuit à bras le cœur m'entraîne...

 

 

Pour apprendre à vivre en oubliant l'infini où l'on se perd, il faut s'amuser à deviner quels sont les messages transmis sur les feuilles blanches, puis faire des bateaux en papier avec les mensonges que l'on nous a donnés.

 

C'est dans le souvenir de la lumière disparue que s'étoilent les ombres.

 

Tout est absurde, et c'est rêver qui l'est le moins.

 

Les choses n'ont de valeur que par l'interprétation que l'on en donne...

 

 

Dans sa cage trop petite, mal barré le cœur étouffe à l'orée du grand large.

En-dessous, sur sa droite, presse l'angoisse.

La bouche-carpe, dans une horrible mutité, bât des ailes en cherchant l'air.

 

Tout n'est que misère et chaos dans ma tête.

 

 

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Bousillées mes godasses

Publié le 2 Juillet 2021 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

 

    Bousillées mes godasses

 

 

De mille façons mes cieux se barbouillent

le sale air de la vie me coûte un max

lorsque froissée sous le soleil je déambule 

midinette d'eau pâle mitigée de chagrin

 

Des quatre coins du globe résonne le glas

crimes par ici fratricides par là

tout n'est que sang et violence qui dégoulinent

fatras épouvantable à ma conscience médusée

 

Allô maman bobo !

En farfouilles inopinées dans les secrets de famille

je trouve sans cesse du laid du pas beau

sans cesse sur l'espérance je dégobille

 

Révulsée par avance je devine le fond

poings serrés bras à demi baissés je pleure et je rage

rongée par la peur de mieux encore sombrer

en écumant à outrance la lie merdeuse de l'humanité

 

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Du bord d'un lac

Publié le 29 Juin 2021 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

 

    Du bord d'un lac

 

 

Dans l'eau d'un lac dort la nuit

jusqu'à l'heure du miroir

et la danse des étoiles

 

Leurs reflets moirés

sur les flots où s'éveille le soir

captivent les rêves

 

Les paupières alourdies sombrent

délestées de mémoire

éblouies au fond noir de l'onde

 

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Le prix du choix

Publié le 27 Juin 2021 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

 

    Le prix du choix

 

Dieu d'une main, femme de l'autre...

La mort pendant à toute vie

 

 

Elle a tué ses anges

petite écervelée

un puis deux

puis trois

pas trébuchés

 

Antiques méfaits ensevelis

sous les apparats grimée

elle soupire pour que le bonheur chante

mais comment le faire chanter

mortifiée de remords

bourrelée de regrets ?

 

Elle va prier ses anges

lenteur massive et repentie

un puis deux

puis trois

pour elle

petits bras tendus au paradis

 

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Émancipée de peu

Publié le 23 Juin 2021 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

 

    Émancipée de peu

 

 

Hommes, combien parfois je vous haine...

 

 

De l'extra je suis l'introvertie

lorsque bringuebalée d'une épine à la rose je gamberge

chiffonnée de la rose à l'ortie

 

Outre des dires et des regards coulissants

dans un cahin-caha blessé de pacotilles

dégoupillée telle passe-muraille amabile à la botte des marchands

mon fil au chas mal suspendu je gambille

 

Fi du monde de bêtes à l'empoigne !

Dans le guet-apens des joies démesurées

où le superflu rime trop souvent avec lèse-majesté

quand une overdose de mots bousille ma voix

seul roi le silence aguerrit ma peine

 

 

 

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Debout dans l'aube

Publié le 23 Juin 2021 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

 

    Debout dans l'aube

 

La vie sur ma peau aime

à frissonner des choses simples...

 

 

Rai de lumière d'or des plumes

dans le rapt du premier soleil

le vol d'un oiseau à fleur d'herbe

vacille le regard au ras des cils

 

Délité dans l'eau des larmes

un sommeil ensablé de nuit

frotté à petits poings serrés

d'un pas léger s'en va

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Un ange passe

Publié le 20 Juin 2021 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

 

    Un ange passe

 

Sur une plage grisée de songes

en douce mangé par l'horizon

un rêve bleu longe ma nuit

 

Mignarde un brin gironde

là où ma joie aux abois gronde

l'âme enivrée s'épanche

et sous mes doigts ronge l'ennui

 

 

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Chabada bada...

Publié le 1 Juin 2021 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

 

    Chabada bada...

 

Statu quo d'un cœur en écharpe sur les bords escarpés du drame

 

Sourire presque parfait et morne prunelle

à l'hypothermie des sentiments

un rictus épinglé de connivence

se fige aux quatre coins de ma ronde

 

L’œil paupérisé soudain devenu sourd

interdit l'accès aux malheurs du monde

qui tambourinent sur mes nuits de jade

initiant mon idiome à l'âpre langue des hommes

 

 

 

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Un léger bonheur

Publié le 23 Mai 2021 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

 

    Un léger bonheur

 

Dans un crépuscule frangé d'horizon dense

dansaient les sylphides leurs longs cils recourbés

 

Le regard évaporé sur les contours lisses du jour qui fuyait

laissait filer leurs bras filaments éthérés nés des nuages

se dilapider dans les entrelacs d'une valse lente

 

La gorge déployée offerte au zénith baigné d'or

le bleu vif du firmament mis en sourdine riait

ses éclats par millier éclaboussant l'enfant endormie

roulée boulée dans le parfum du bigaradier

 

La mémoire floue et tenace épousant la nuit

sur les rêves en pente doucement descendait...

 

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