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Katie, à l'Ombre des Mots Songeurs

Poésie entre vie, couleurs et lumières, entre mes ratures et mes baz'Arts

Alice

Publié le 25 Juin 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans mes coups de coeur

Alice est née, trois voyelles, deux consonnes et des tonnes d'amour insoupçonné m'ont submergée le douzième jour du mois de juin.

Le bonheur, c'est parfois doux, rose, blond et léger...

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Sensations emballées

Publié le 11 Juin 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

Sensations emballées

Je la sens monter en moi, l’envie de mettre en mots cette bouffée de sensations qui m’étouffe. Et pourtant je reste là, incapable d’aligner trois lignes, à écouter les battements de mon cœur emballé dans la douceur du satin. C’est violent comme un sanglot…

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Le portrait

Publié le 8 Juin 2015 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

Le portrait

Il habite en haut d’une tour, très haut-perché, ultime étage. Le jour, il dort, mais dès la nuit tombée, dès que le bleu soigne son apothéose, il s’émerveille, s’habille de frissons et se met à respirer. Il ne sait pas bien faire, l’air, par goulées entières, l’étouffe avidement. Il court, ses jambes mal arrimées à son cou, tant il a peur de voir s’enfuir l’ombre de son ombre. Il tient à la vie agrippée au fil des songes éclaboussés de merveilles. Sa chair est d’ouate, ses os d’argile, sa peau est douce à l’extrême, satinée de mauve fragile sous le regard clos. Ses longs cils courbés sur le duvet de ses jours tressaillent par la faute des craintes qui ourdissent le monde. De ses pensées malhabiles il tente de consoler les torts brisés en-dedans. Il se blesse parfois aux éclats indécents, et ses gouttes de sang teinté rouge violent barbouillent le macadam dur comme un cœur de pierre. Il entend la voix des anciens, trémolos balbutiant en sourdine et reconnait le chuchotis des arbres parmi les pointes acérées du vent. Les nuits de lune ronde, il les encercle de ses bras amants pour bercer le monde, mais le monde l’ignore, lui, plus léger qu’un fétu balloté par le temps. Alors, il accroche ses larmes à ses rires et s’en va guilleret soudoyer le néant. Au loin l’orage gronde. Jamais il ne sait d’où il vient, mais il le sait là, vigilant derrière sa fenêtre, prêt à disperser la paix qui ronronne et palpite et agite des lambeaux de mémoire. Il se dit que le ciel est étrange, parfois chants de guerres et de gloire, parfois champs de roses à barbouiller l’indifférence. Lorsque son cœur bat la chamade piano piano, il se prend à rêver d’éternité...

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