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Katie, à l'Ombre des Mots Songeurs

Poésie entre vie, couleurs et lumières, entre mes ratures et mes baz'Arts

Un petit merle tombé du nid

Publié le 30 Avril 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans instantanés

Il était une fois, un petit merle tombé du nid...

... qui se faufilait en trottinant sous les arbustes...

... les yeux grands écarquillés...

... de peur et de curiosité mêlés...

... le duvet ébouriffé, derrière les feuillages il tentait de se dissimuler...

... avec des tout petits cris malgré son bec large ouvert, il appelait désespérément ses parents.

Tout est bien qui finit bien, un beau merle noir au bec jaune orangé est arrivé de je-ne-sais-où, a déposé une offrande devant merlito et tous deux se sont précipités sous les feuillages. Je me suis éclipsée en douce, histoire de ne pas les déranger, mais je reste curieuse toutefois de savoir comment le sauvetage s'est organisé

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Rose, c'est la vie

Publié le 28 Avril 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

 

  Rose, c'est la vie

 

Flottille sous l'ondée

mes pensées du jour oscillent

éprises de liberté

vives et ivres sous le vent

 

Ode au temps qui passe

à l'envie d'être encore et toujours

au soleil sans ses éclats de voix

à la joie dans tous ses interstices

 

Aux chemins de bohème

et leurs foulards multicolores

au vide qui manque d'ardeur

pleurer sans savoir pourquoi

 

Lever haut la vie

le verre à moitié plein

nectar divin qui exulte

être l'homme sage qui sait

naître pour mourir demain

 

Dans ma folle sarabande

les yeux éclaboussés de beauté

au petit jour chaque matin

je vais émerveillée

 

J'aime sentir l'air qui vibre

sourd il apaise mes peurs

mes nuits grandioses

ensablées de rêves

 

Chaque heure nouvelle

à ma fenêtre épuiser l'envie

desserrer l'étau...

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Oasis dans la forêt

Publié le 26 Avril 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

 

   Oasis dans la forêt

 

Serré s'épanche le cœur chamallow

dans l'indigo d'un jour glauque

roule l'eau pas lisse sur le carreau

la feuille crépite flopée de mots

 

L’œil à la va-vite breloque un laps de temps

l'atmosphère grenat palpite au pouls du jour

 

Bruissements d'elle ravagée...

 

La plume alanguie s'allonge balbutiant

pour une virée entortillée de peine

dans le giron criblé d'émoi

 

Un coucher d'encre à l'opaline des heures

translucide un petit bonheur baigné d'horizon

 

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Un élan de sarbacane

Publié le 25 Avril 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

 

  Un élan de sarbacane

 

Mignonne allons voir si la rose...

 

Dans une larme peau de chagrin

les mots se sont pendus un matin

à ma bouche décousue

la vie nue en cavale

 

Bouclée dans ma sarbacane

transie de silence à perdre la raison

le froid de la nuit m'égosille

 

Passant par là un rayon de lune

clinquant comme un rail de coke

dans un deal pis que pendre

et une overdose de rainbow

à la croisée des accents mous

aguicha mes sens fébriles

 

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J'ai bâti l'insouciance

Publié le 23 Avril 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

 

   J'ai bâti l'insouciance

 

Dans l'odeur lourde

des arbres en fleurs

tout l'or du silence exulte

 

Un ballet d'hirondelles

queues d'arondes en plein ciel

joue le sacre du Printemps

 

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À l'heure des geais bleus

Publié le 9 Avril 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

 

   À l'heure des geais bleus

  À l'heure des geais bleus

 

À l'heure des merles noirs et des geais bleus

de son manteau de plumes vertes

le soleil né à l'Est éblouit d'or mes yeux

 

Pendue pieds joints liés sur le plancher

mes rêves éphémères vite épinglés

aux quatre coins du vaste univers

j'ai laissé mon lit vide et défait

 

Divine Pachamama dit l'O des lèvres

brins d'herbe folle et sourire emmêlés...

 

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Je ne rêve plus

Publié le 8 Avril 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

 

   Je ne rêve plus

 

Pétale épique et tendre

ma mémoire longue

langue allant crescendo

swing dingue sur mon grimoire

 

Au farniente bluffant de la nuit

l'indolence à tire d'elle

fêlés de bleu mes rêves s'enfuient

 

Je ne lis plus, ni j'écris,

ni je vis, ni je pense...

 

Livide je vais l'âme sans tain

ruisselant dans le blanc de l'oubli

 

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Au creux des mots

Publié le 5 Avril 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans L'histoire de Rature Rainbow

 

    Au creux des mots

 

 

On écrit pour aller les uns vers les autres.

 

Et moi j'ai souvent mal à l'écriture. Mal aux mots qui se sont mis à consigner dans un geste banal, et qui m'entraînent si souvent dans leur défaite. Mal à ajuster leurs interstices pour faire battre les cœurs du monde à l'unisson d'un moi épidermique.

 

Par peur que les mots déraillent, qu'ils m'engloutissent jusqu'au bout de la nuit, tremblante au bord du précipice je reste le plus souvent bras ballants, bouche bée suspendue en point d'interrogation, cherchant des brins de réponse dans l'écho du vent.

 

Figée vive dans l'im-posture, ma souffrance me laisse sans voix. Je réponds par le silence aux mots amis. Une force invincible retient mes phrases et m'éloigne de tous ceux que je pourrais aimer, que j'aime déjà...

 

Aimer, c'est la peur de perdre qui s'accepte avec toute l'immensité de son drame. Je ne suis pas en mesure d'affranchir cette peur. Ou alors si mal.

 

J'ai surmonté bien des craintes pourtant, mais celle du vide m'étreint plus que de raison...

 

Je vis le dramatique par anticipation. Les larmes habillées de deuil, je greffe mon imaginaire qui exacerbe l'abandon. Je préfère les jours flous, quand je surnage sur la richesse de l'onde mise en abyme, n'osant m'aventurer au creux de la vague. Je m'accroche aux couleurs vives éblouie de soleil, à tout ce qui bouge en dehors de ma sphère, tout ce à quoi je ne dois pas la pitance, et qui ne se nourrit pas de moi.

 

À coups de platitudes, je superficialise la souffrance pour la rendre insignifiante, inoffensive, indolore. J'étouffe dans l’œuf son venin pulsatile avant sa migration vers mes contrées fragiles, mes pentes en enfer...

 

Malgré tout, le silence en sourdine palpite d'espoir, de le voir vaincre mes remparts infranchissables comme jamais je ne serais en mesure de répondre à l'écho.

 

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Balade en cocoricouleurs d'une confinée au soleil

Publié le 3 Avril 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans instantanés

du soleil...

du bleu...

du blanc...

du rouge

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