"Mon plus grand problème ici, dans une Amérique éprise de polémique, c'est mon peu de goût pour la polémique, la guerre, le combat. Même intellectuellement je n'aime pas les joutes. Je n'aime pas les marathons oratoires, je n'aime pas les discussions ni les luttes pour convertir les autres. Je cherche l'harmonie. Si elle n'est pas là, je m'en vais ailleurs. (...) Comment se fait-il que je n'aie pas de crocs ? J'ai laissé passer toutes ces années sans m'équiper de défenses. "
(Stock, 1975, p.115)
"Je découvre sans cesse que le -Journal- est un effort pour ne pas perdre, pour me garantir contre l'éphémère, les morts, les déracinements, les dessèchements, les irréalités. Je sens que lorsque j'enferme, je sauvegarde tout. Cela vit ici. Lorsqu'un partait, je me disais qu'il était présent dans ces pages."
(Stock, 1975, p.156)
"Mon œuvre a créé un univers qui attire à lui ceux avec qui je veux vivre, qui veulent vivre dans mon univers. On peut créer un univers avec du papier, de l'encre et des mots. Cela fait une bonne construction, des refuges habitables, avec des doses supérieures d'oxygène."
(Stock, 1975, p. 142)
"(...) Et puis n'oubliez pas que les rêves engendrent les rêves."
(Stock, 1975, p.93)