Il suffira d'un fil
Du grand chêne jusqu'au saule pleureur
dans sa toile d'araignée du matin
l'instant a tendu son fil chagrin
Première prise dans le prisme du soleil
la rosée et ses larmes amadouées
se balancent dans le vent à peine levé
Puis viendra mon souffle exhalé
mêlé de soupirs noyés d'embruns
au souvenir de blasphèmes anciens