- le soir venu, tous les oiseaux rentrent au bercail -
Poésie entre vie, couleurs et lumières, entre mes ratures et mes baz'Arts
Publié le 24 Février 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse
- le soir venu, tous les oiseaux rentrent au bercail -
Publié le 23 Février 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse
Incandescence
Dans le silence d'apothéose
d'un déhanché de crépuscule
mon horizon en pagaille s'enflamme
Le regard à genoux
mon cœur à la dérive chaloupe et défaille...
Publié le 19 Février 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse
à l'écoute : Camille Berthollet « Le thème de La liste de Schindler »
A hauteur de silence
Dans la caresse bout de cils d'un soleil couchant
l'oiseau et son ombre là-haut dans le ciel
sous le souffle béant de mon regard
folles arabesques en vrille
glissent et s'effacent au bord du néant
Vertige vertical et tumulte au creux de mon sein
un duvet doux volé au vent vient de hisser sa voile
Publié le 16 Février 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse
À l'écoute : Beethoven "Pathétique" par Daniel Barenboim
Dans la marge, à l'abri...
Puisque sans cesse tempête l'envers de la vie
tribut fatidique comme un mauvais sort à payer
que l'hallali au bout du moi inexorable raisonne...
Je m'invente un soleil affable
un chemin d'étoiles abordables
un firmament apaisant le chagrin
et en talisman je porte autour du cou
un illimité de douceur et de tendresse
à offrir ad libitum...
Publié le 12 Février 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans instantanés
- Madame merle et les gouttes de rosée -
- la mésange bleue à l'heure du repas parmi les lichens -
- et ses petites cousines, les mésanges charbonnières sur l'arbre perchées -
- un rouge gorge affairé à chercher sa pitance -
- L'oiseau bleu de passage, autrement dit le geai des chênes. J'admire ses longues, très longues griffes et je reste dubitative... -
- La palombe (nom du pigeon ramier dans le sud-ouest) -
- Un petit inconnu duvet tendre au vent -
- et un chasseur qui repartira bredouille tant que je reste aux aguets... -
Publié le 11 Février 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse
La part manquante d'une fée
Pour m'échapper je n'ai qu'une elle
l'autre tourne en boucle
dans mon palais mortel
tombeau sublime
ô Taj Mahal de mes pensées !
J'ai souvenir d'une fée tête en l'air
sur mon berceau penchée
rêveuse assise en bord de lune
sur une balançoire noyée d'ombre
qu'une étoile facétieuse poussait
Dans le bruit du va-et-vient lancinant
se perdait son visage et son nom...
Fée stupide où es-tu ?
Une question m'obsède...
Dans les éclats d'un rire innocent
tu m'as transformée en colossal imbroglio
mi-poète pendue à mes heures érodées
mi-raison où le rêve fou se déprave
Reviens unifier mon âme
échaudée vive sur ma chaise voûtée
tu m'as laissé un goût d'encore inassouvi
une blessure d'épines mal ajustées
des ébauches d'idées sans patience
et l'envie de connaître ta face cachée
J'ai mille fois fait le tour de l'encrier
mille fois je me suis vautrée
pacotille dans un lit de plumes molles
par peur de m'envoler...
Publié le 7 Février 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse
Mots en mitaines
Par le blues ravie
le jour je m'évanouis
la nuit je dors pour oublier...
Février d'effroi vide mes mots
vide ses poches...
Petit matin blême
tes dents glacées sur ma peau
par en bas par en haut
de mes rêves lézardés
déchirent le soleil
Publié le 3 Février 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans instantanés
Venez vite faire un tour chez moi, le printemps a pris de l'avance !
Cela tombe au poil pour mon appareil photo. Il commençait à avoir le zoom qui le démange...
Allez, zoom bala zoom, bala zoom, dam dam !...
- Les premiers crocus servent de repas aux insectes affamés de fraîcheur -
- d'autres crocus plus chanceux -
- Premières anémones timides -
- Les premiers boutons du cognassier du Japon qui confond Mars et Février -
- Un petit espion roux aux prunelles couleur d'herbe se prélasse au pied du tilleul, où le soleil est tellement bon qu'il s'en fout royalement d'être vu -