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Katie, à l'Ombre des Mots Songeurs

Poésie entre vie, couleurs et lumières, entre mes ratures et mes baz'Arts

Pétales noctambules

Publié le 30 Octobre 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

 

     Pétales noctambules

 

Virtuose à tue-tête dansant

dans un irrésistible ciel d'ébène 

cette nuit une étoile déchue

en pluie épaisse de pétales ardents

flamboyante et nue a dévalé la lune

morte avant d'avoir touché la terre

 

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Facilité off

Publié le 28 Octobre 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans À fleur de pensée

 

  Facilité off

 

On peut passer toute une vie à chercher le mode d'emploi. À chercher comment faire pour respirer sans s'étouffer les nuits de peur, quand l'orage en sourdine gronde de nulle part et de partout à la fois.

 

On peut aussi accepter de vivre sans filet tendu au bord du vide, même si les forces, certains jours, viennent à manquer.

 

On peut finir par croire que rien n'a vraiment d'importance.

 

On peut, oui, mais parfois ça ne colle pas...

 

 

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L'infini + ou - ∞

Publié le 25 Octobre 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans L'histoire de Rature Rainbow

 

    L'infini + ou -

 

Pense t-on à quelqu'un dans son entièreté ?

 

Bien sûr que non ! On pense à l'autre dans la partie où l'on se projette. Celle où l'on retrouve un brin de soi mais sous une nouvelle lumière, sans rien savoir, ou si peu, du monde dans lequel il évolue, mais prêt à tout entendre, tout comprendre.

 

Durant toute une période de ma vie, c'est ainsi que je me suis enlisée jusqu'à plus soif dans certaines places.

 

Ce fut douloureux. Très. L'autre comme terrain de découvertes pour mieux apprendre à se connaître soi-même, pour mieux s'appréhender...

 

Tout est arrivé telle une bouée de sauvetage, alors que je pédalais dans la semoule cherchant d'éventuels repères afin de ne pas me laisser emporter par le marasme qui avait envahi mon temps et mon espace. Tout, comme une évidence.

 

La leçon a été rude, mais j'ai ainsi retenu qu'il faut se contenter de vivre dans sa périphérie sans interférer plus que ça dans le cours de l'existence... J'ai appris à me détacher, à abandonner chaque fois un peu plus de mon âme. J'en suis revenue le cœur raccourci, le regard moins ébloui et la sensibilité ravaudée en mille endroits.

 

Loin de ces vies qui, tout comme la mienne, m'échappent et filent tel le sable entre les doigts, j'ai appris à écouter les sentiments battre et à n'en retenir que quelques pulsations avec juste assez d'oxygène pour éloigner suffisamment le délétère.

 

Se souvient-on de chaque grain de sable dans son infimité  ?

 

Bien sûr que non ! Le grain fait partie d'un tout. C'est cet ensemble que l'on retient pour se faire une opinion que l'on croit définitive. Pourtant chaque nouveau roulement déstabilise, entraîne le doute, et à sa suite, les questionnements, l'insatisfaction...

 

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Au clair d'une lune

Publié le 24 Octobre 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

    Au clair d'une lune

 

Mon ciel couleur nuits tziganes

doté d'un sommeil sans tain

dérape sur les murs de la chambre

 

Mes jours en suaire diaphane

bouffées de sable filé de blanc

hantent le vide dressé par le vent

 

Dans l'éclat volé au premier soleil

swingue l'or tragique d'un rire insouciant

pur trésor en zigzag tatoué sur ma peau

 

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De rage battue

Publié le 23 Octobre 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

    De rage battue

 

Emballée d'idées grises

un brouillard ayant tué mon bleu

bras tombés plombe les heures

 

Un parterre de pensées anciennes

en virevoltes et vertiges reviennent

 

Valse lente des feuilles mortes

aux stèles des terreurs

de vivre, d'aimer, d'espérer...

 

De son cercueil la peur impavide

pour avoir épuisé l'espoir

colore d'horreur béante le noir

 

Le cafard a sonné fêlé

s'étouffent mes feulements infimes...

 

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La vie sauvage

Publié le 19 Octobre 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

 

    La vie sauvage

 

Nous portons tous des étoiles fichées en plein cœur

étoiles qui vont crescendo ou périclitent

cascades de joyaux purs déboulant une vie

à la bavure du fer brûlant le front

 

Les couleurs viendront plus tard...

 

Celles des jours heureux sans rides

aux yeux d'arc-en-ciel

aux rires tendres et précieux

 

Ailleurs loin là-bas ou plus tard

celles des crachats puant la haine

actes indignes et l'homme cruel

 

Couleurs aux nuances dégradées

où crépitent les peurs

tremblantes d'orages

 

 

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Une phrase culte de film

Publié le 12 Octobre 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans À fleur de pensée

“Maman disait toujours que la vie c'est comme un boite de chocolat : On ne sait jamais sur quoi on va tomber !”

Forrest Gump

 

 

 

 

                  papillon bleu

 

 

 

 

C’est pour cela que je préfère une boite de marrons glacés. De bonne qualité, cela va de soi !

 

Au début, je veux dire, à cette période de la vie où il semble qu’elle ne réserve que de bonnes surprises, une boite de chocolats est vécue comme une offrande du ciel.

 

D’abord il y a le regard, la délectation du regard. Il traîne d’un bout à l’autre, de haut en bas. Il se rassasie à loisir, frétillant et gourmand. L’heure est magique, l’imagination bât son plein, les papilles en eau, fondent en rêvant de douceurs aux promesses exotiques. L’œil frise d’excitation en suivant les courbes d’un emballage suggestif qui laisse présager de l’extase à foison.

 

Lorsqu’il se pose, ce regard, une fois son choix arrêté, et que se tend une main impatiente, commence le doute...

 

Lancinant, terrible, affreux doute, qui donne à penser que le carré d’en haut, à moins que ce ne soit le rectangle de droite ou encore le cœur d’en bas, est peut-être meilleur que celui en train de fondre sur la langue, sublime pourtant.

 

Alors vite ! Pour savoir, il faut tout goûter.

 

Un après l’autre et ainsi de suite, jusqu’à l’épuisement d’un stock inépuisable par nature.

 

Puis vient l’écœurement, une lourdeur assassine du côté de l’estomac, parfois jusqu'à la gerbe.  

 

Difficile à digérer l’insatisfaction.

 

Finalement, aucun n’a tenu sa promesse. Ni l’amande aguicheuse trônant sur la ganache de l’un, ni la pistache craquant sous la dent dans la rondeur d’un autre, ni le chocolat noir à saveur de fève tonka.

 

C’est bien connu, les meilleurs sont toujours dans la boite du voisin...

   

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Durée indéterminée

Publié le 11 Octobre 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans À fleur de pensée

 

   Durée indéterminée

 

Je dors, je me lève et j'écris...

 

C'est ainsi que les jours passent et j'aimerais tant

jusqu'à plus soif retenir la vie.

 

 

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Corps et âme

Publié le 9 Octobre 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

 

   Corps et âme

 

L'espoir tendrement enveloppé

entre chimères et flopée de vent

fugue émancipé et s'évapore

flouté libre emporté rêve lent

dans un ressac de vagues surannées

mimant l'accord crépusculaire

de ma nuit émerveillée de blanc

 

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Je chante... nouvelle vague ^^

Publié le 9 Octobre 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

 

Je chante... (nouvelle vague ^^) :

" Utile "

 

que vous retrouverez sur la page ''Je Chante'', en 22ième position

 

Sur les superbes paroles de Julien Clerc et Étienne Roda-Gil :

 

UTILE

"À quoi sert une chanson si elle est désarmée?"
Me disaient des Chiliens, bras ouverts, poings serrés

Comme une langue ancienne
Qu'on voudrait massacrer
Je veux être utile
À vivre et à rêver

 

Comme la lune fidèle à n'importe quel quartier
Je veux être utile à ceux qui m'ont aimé

À ceux qui m'aimeront
Et à ceux qui m'aimaient
Je veux être utile
À vivre et à chanter

 

La, la, la, la....

 

Dans n'importe quel quartier d'une lune perdue
Même si les maîtres parlent et qu'on ne m'entend plus

Même si c'est moi qui chante
À n'importe quel coin de rue
Je veux être utile
À vivre et à rêver

 

La, la, la, la...
 

"À quoi sert une chanson si elle est désarmée?"
Me disaient des Chiliens, bras ouverts, poings serrés

Comme une langue ancienne
Qu'on voudrait massacrer
Je veux être utile
À vivre et à rêver

 

Comme la lune fidèle à n'importe quel quartier
Je veux être utile à ceux qui m'ont aimé

À ceux qui m'aimeront
Et à ceux qui m'aimaient
Je veux être utile
À vivre et à chanter

"À quoi sert une chanson si elle est désarmée?"

 

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