Le supplice de Tantale
C’est peut être une faute, la mienne, mais ce que j’aime par-dessus tout dans la poésie, mon nectar, mon ambroisie, c’est de la rencontrer partout, surtout hors du poème millimétré pilepoil, pieds et vers au cordeau.
L’alchimie des mots qui percutent éveille chez moi une douceur de plumes au creux du ventre. Dans ce souffle fragile le cœur est au bord de l’éclatement. Peu m’importe de comprendre le vrai sens d’un texte, du moment qu’il m’emporte dans ses volutes vers une compréhension autrement plus pointue, plus douloureuse, qu’il me fait planer dans une dimension frôlant la fleur de peau jusqu’au supplice.