Seule au premier rang
Éclopée en marge d'un crépuscule grandiose
les pensées rectilignes snobant l'horizon
d'un regard évadé poudré d'ombres légères
aux zébrures malmenées des amitiés fugaces
j'use l'étalage de mes écrasantes vanités
De mes randonnées inhabitables
je reviens l'âme soudée au tourment
enchaînée de craintes imbéciles
comme écho à l'appel du néant
Dans un rempart de chairs endolories
que nulle robe jolie jamais n'habille
le désespoir fardé d'une douceur sibylline
avec mes blessures pour seules guenilles
au creux du val fleurit mon sang