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Katie, à l'Ombre des Mots Songeurs

Poésie entre vie, couleurs et lumières, entre mes ratures et mes baz'Arts

Goethe

Publié le 31 Octobre 2018 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans mes coups de coeur

Johann Wolfgang Goethe

Johann Wolfgang Goethe

Johann Wolfgang Goethe est un poète, écrivain et dramaturge allemand dont l’œuvre, depuis les Souffrances du jeune Werther jusqu'à Faust, est considérée comme l'une des plus importantes de la littérature mondiale.
Né le 28 août 1749 à Francfort et mort le 22 mars 1832 à Weimar, il est un romancier, dramaturge, poète, théoricien de l'art et homme d'État allemand, passionné par les sciences, notamment l'optique, la géologie et la botanique.

« La vie humaine est un songe : d'autres l'ont dit avant moi, mais cette idée me suit partout. Quand je considère les bornes étroites dans lesquelles sont circonscrites les facultés de l'homme, son activité et son intelligence ; quand je vois que nous épuisons toutes nos forces à satisfaire des besoins, et que ces besoins ne tendent qu'à prolonger notre misérable existence ; que notre tranquillité sur bien des questions n'est qu'une résignation fondée sur des chimères, semblables à celles des prisonniers qui auraient couvert de peintures variées et de riantes perspectives les murs de leur cachot ; tout cela mon ami, me rend muet. Je rentre en moi-même, et j'y trouve un monde, mais plutôt en pressentiments et en sombres désirs qu'en réalité et en action ; et alors tout s'embrouille en moi, et, perdu dans mes rêves, je poursuis en souriant ma route dans le monde. »

Les Souffrances du jeune Werther

 

Quand l'homme d'aujourd'hui ressemble à s'y méprendre à celui d'hier et certainement à celui de demain...

       Faut-il s'en offusquer ? Faut-il s'en réjouir ?

 

 

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Desideratas et rêves ratés

Publié le 30 Octobre 2018 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

Desideratas et rêves ratés

Desideratas et rêves ratés

 

Ah, l'été, quand tu nous tiens !

Les amis la famille

la chaleur des  retrouvailles

le barbecue qui grille et fume

les diners au clair de lune

des heures entières à papoter

autour d’un gaspacho

d’un thé glacé

 

Le moustitigre poil à gratter

la frange molle

la peau qui colle

 

Sur les serviettes étalées

à dix au moins par mètre carré

les marchands de sable font leurs pâtés

et la marmaille rien qu’à brailler

 

Faut voir comme ça grouille 

les squatteurs en vadrouille

véritables élevages de menu fretin

à faire pipi debout dans l’eau du bain

 

Alors oui comme certains

je dis vive le soleil de septembre !

que viennent enfin octobre et novembre

les jours raccourcis

les nuits sans fin

les os glacés

et des rêves de bouchons

sur les routes de la plage en été

(mais non, je rigole... )

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Cesare Pavese

Publié le 29 Octobre 2018 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans mes coups de coeur


« Après tant d’expériences qui ont échoué et qui justement ne font souffrir que parce qu’on s’en souvient, on a envie de se fermer les yeux et la bouche et de se taire, de disparaitre. N’avez-vous jamais éprouvé un soir la honte, l’horreur d’avoir parlé, d’avoir ri, d’avoir existé dans le monde, ce jour-là ? je commence à croire que c’est une manie qui m’est propre car il ne se passe pas de nuit que je ne souffre ce tourment. Et pourtant je suis gai, je marche, je rencontre des gens, je parle, je travaille, en somme je vis… »

« Correspondance » (Cesare Pavese)

Une bonne raison de se tuer ne manque jamais à personne.

Le métier de vivre (Cesare Pavese)

Dit par Vittorio GASSMAN et Gilles-Claude THERIAULT et chanté par Léo FERRE

Emission télé "Un siècle d'écrivains' consacrée à César Pavese

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Méandres

Publié le 25 Octobre 2018 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

Méandres

Méandres

 

Haut dans le ciel  

Un coquelicot défraye la chronique

En diluant ses couleurs opiacées

Elle, fleur des champs dans le vague

Gourmande un coucher d’or pâle

Rivages lointains frangés de rosée

Une goutte d’eau dans sa flaque

Bouton timide et ses perles de sang

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Pavarotti & B.B. King - The Thrill is gone

Publié le 24 Octobre 2018 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans mes coups de coeur

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Pourquoi et comment

Publié le 23 Octobre 2018 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans À fleur de pensée

Pourquoi et comment
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Illusion 3D

Publié le 22 Octobre 2018 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

Illusion 3D

« Penser, c'est saper, c'est se saper. Agir entraîne moins de risques, parce que l'action remplit l'intervalle entre les choses et nous, alors que la réflexion l'élargit dangereusement. »

Cioran

Illusion 3D

 

Hier, à l’heure où la nuit mangeait encore le ciel, je me suis retrouvée en équilibre précaire pensées en vrille filant sur la lune.

Tel Eole, mon joufflu intérieur avait beau souffler, pester, râler, rien ne pouvait les dissoudre dans l’espace. Là où j’aurais dû les apprivoiser, je ne fis que les dilater davantage, jusqu’au mal au cœur et à l’irréversible nausée…

Au coulant des heures diluées dans le sable, elles allaient, libres et dissipées, suivant la ligne éhontée de leur bon vouloir, se jouant du mien avec férocité.

Hier, à l’heure où la nuit mangeait encore le ciel, j’ai plongé nue dans mes rêves défaits…

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Demain dès l'aube (Victor Hugo)

Publié le 21 Octobre 2018 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans mes coups de coeur

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Christian Bobin - Citations sur l'Amour

Publié le 18 Octobre 2018 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans mes coups de coeur

Christian Bobin, né le 24 avril 1951 au Creusot en Saône-et-Loire où il demeure, est un écrivain français. Tour à tour poète, moraliste et diariste, il est l'auteur d'une oeuvre fragmentaire où la foi chrétienne tient une grande place. Ses premiers textes, marqués par leur brièveté et se situant entre l'essai et la poésie, datent des années 1980. Connaissant le succès à partir notamment d'Une petite robe de fête (1991), il reste un auteur assez discret. En 1992, il rencontre un autre succès, grâce à un livre consacré à saint François d'Assise : Le Très-Bas, Prix des Deux Magots en 1993 et Grand Prix catholique de littérature. Il publie en 1996 La Plus que vive, hommage rendu à son amie Ghislaine, morte à 44 ans d'une rupture d'anévrisme.

Christian Bobin, né le 24 avril 1951 au Creusot en Saône-et-Loire où il demeure, est un écrivain français. Tour à tour poète, moraliste et diariste, il est l'auteur d'une oeuvre fragmentaire où la foi chrétienne tient une grande place. Ses premiers textes, marqués par leur brièveté et se situant entre l'essai et la poésie, datent des années 1980. Connaissant le succès à partir notamment d'Une petite robe de fête (1991), il reste un auteur assez discret. En 1992, il rencontre un autre succès, grâce à un livre consacré à saint François d'Assise : Le Très-Bas, Prix des Deux Magots en 1993 et Grand Prix catholique de littérature. Il publie en 1996 La Plus que vive, hommage rendu à son amie Ghislaine, morte à 44 ans d'une rupture d'anévrisme.

Le désenchantement est plus à craindre que le désespoir. Le désenchantement est un rétrécissement de l'esprit, une maladie des artères de l'intelligence qui peu à peu s'obstruent, ne laissent plus passer la lumière.

L'amour n'est pas mesurable à ce qu'il fait. L'amour vient sans raison, sans mesure, et il repart de même.

J'ai toujours craint ceux qui ne supportent pas d'être seuls et demandent au couple, au travail, à l'amitié voire, même au diable ce que ni le couple, ni le travail, ni l'amitié ni le diable ne peuvent donner : une protection contre soi-même, une assurance de ne jamais avoir affaire à la vérité solitaire de sa propre vie. Ces gens-là sont infréquentables. Leur incapacité d'être seuls fait d'eux les personnes les plus seules au monde.

Il faut que le noir s’accentue pour que la première étoile apparaisse.

Aimer quelqu'un, c'est le dépouiller de son âme, et c'est lui apprendre aussi -dans ce rapt- combien son âme est grande, inépuisable et claire. Nous souffrons tous de cela : de ne pas être assez volés. Nous souffrons de forces qui sont en nous et que personne ne sait piller, pour nous les faire découvrir.

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Poète dégraphée

Publié le 8 Octobre 2018 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Poèmes, etc...

Poète dégraphée

POETE DEGRAPHEE

 

Nue dans le tiède de mes draps

entre les plis de ma nuit brodée

yeux mi-clos jusqu’au jour qui se hausse

pensées lisses déjà je sais

 

Il sera tout ouate et gris

ce jour glissant comme on s'enfuit

ses mains zélées d’embruns

ourlent de brume le flou

de mes songes exilés nés de Lune

évanouis ce chaste matin

 

Exacerbée à peine effleurée

prête à mourir sous ses caresses

le monde a le goût de presque rien

la candeur lourde et acide

des secrètes blessures

 

Et ma muse dilettante en mode défi 
tintinnabule et me file jusqu'à gerber le blues
ses heures allongées nonchalantes au cadran 

 

 

 

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