Publié le 15 Mars 2023
par Katie à l'ombre des mots songeurs
dansinstantanés
- Cet article est dédié à tous les amoureux des oiseaux -
L'autre jour, installée tout en haut du prunus qui commence à bourgeonner, la mésange charbonnière toute ébouriffée, aidée en cela par la brise, s'est adonnée à une toilette méticuleuse, profitant de la chaleur particulièrement intense du soleil de mars.
On remarquera sur la troisième photo, le jeu amusant des ailes, figé par l'objectif lorsque la mésange se "secoue'' ; ainsi que son regard perçant qui semble pointé sur l'appareil photo.
Publié le 6 Mars 2023
par Katie à l'ombre des mots songeurs
dansmes coups de coeur
Antonio Machado
(Séville (Andalousie) 26.07.1875
+ Collioure (France) 26.01.1939)
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Poète espagnol. Il est l'une des figures du mouvement littéraire espagnol de la Génération de 98
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Le poète de l'exil et de la tolérance, était cet homme grand et timide qui arpentait les couloirs des mots et des pensées élevées : « très silencieux et discret, doux et sévère comme un très vieil arbre d’Espagne » (Pablo Neruda).
Il va écrire plus de pensées que de poèmes.
Il fut un immense pédagogue, ouvert à l’émotion plus qu’à la science universitaire.
Cet homme contemplatif, pris dans des quêtes impossibles et sans issue, semblait souvent se cacher derrière l’ombre de ses mots.
Il n’avait pas le charisme flamboyant de ses contemporains (Lorca, Alberti, Neruda,…).
Fils spirituel de Miguel de Unanumo, le recteur de Salamanque, il sera comme lui « un agitateur de consciences ». Comme Pessoa, la multiplicité des personnes en lui, l’amènera à écrire sous divers noms.
L’intranquillité de l’être était en lui enfouie.
Extraits :
Tout passe et tout demeure
Mais notre affaire est de passer
De passer en traçant
Des chemins
Des chemins sur la mer.
(...)
Jamais je n’ai cherché la gloire
Ni voulu dans la mémoire
des hommes
Laisser mes chansons
Mais j’aime les mondes subtils
Aériens et délicats
Comme des bulles de savon.
J’aime les voir s’envoler,
Se colorer de soleil et de pourpre,
Voler sous le ciel bleu, subitement trembler,
Puis éclater...
(...)
Le chemin se fait en marchant
Et quand tu regardes derrière toi
Tu vois le sentier Que jamais
Tu ne dois à nouveau fouler
Voyageur ! Il n’y a pas de chemins
Rien que des empreintes laissées sur la mer
Et si la vie est courte
et si la mer n’arrive pas à ta galère
attends sans partir et espère toujours
car l’art est long et, d’ailleurs
c’est sans importance. (Conseils)
Pour ceux qui veulent en apprendre davantage, voici un lien vers Esprits Nomades (site culturel et associatif), la source où j'ai emprunté ces quelques mots à Gil Pressnitzer.
Publié le 3 Mars 2023
par Katie à l'ombre des mots songeurs
dansMiam !
- Une nouvelle fournée de cucciole tout bons, tout chauds -
Merci à JC et à Nikki de m'avoir fait découvrir cette petite gourmandise corse dont on ne se lasse pas.
La recette à ma façon, pour ne rien oublier :
- 15 càs de farine (tamisée) (environ 500 g)
- 1 pincée de sel
- 1 sachet de levure chimique ou 1 càc de bicarbonate
- 3 càs de cassonade
- 1/2 verre de vin blanc
- 1/2 verre de jus d'orange fraîchement pressée
- 1 verre d'huile d'olive
et selon l'inspiration ou l'envie :
- 1 dé à coudre de pastis
Amalgamer rapidement tous les ingrédients, travailler à peine la pâte, l'étaler plus ou moins finement (selon les goûts) et découper en losanges ou carrés à votre convenance.
Saupoudrer de sucre avant et après le passage au four.
15 à 20 min au four chaud, th. 6 (180 c°) à surveiller.
Se conservent de longues semaines dans une boîte hermétique. Ils se bonifient même avec le temps.