Je baigne dans des eaux limpides aux frontières troublées d'écume.
Mes nuits de moire et de satin, frangées aux petites heures du jour souvent se font pâles.
Sous le ciel et ses ombres, mes jours assis.
Ne rien faire, seulement regarder passer la caravane des heures, bouche bée, les yeux clos, puis glisser dans le poème à pieds joints, comme une prière.
Ma vie se calme ainsi, dans son trouble déridé s’apaise ma peur.
Bonjour Cat.<br />
Merci de ton commentaire sur "Si le Sud"...<br />
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Je t'envoie un petit texte d'un auteur découvert hier...<br />
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La mort parfois nous frôle les cheveux,<br />
nous dépeigne<br />
et n'entre pas.<br />
Est-ce une grande pensée qui l'arrête?<br />
Ou peut-être pensons-nous<br />
quelque chose de plus grand que la pensée elle-même?<br />
Poésie verticale, traduction Roger Munier, Collection : Points Poésie. <br />
Roberto Juarroz