Un jour, moi, pour ne plus me noyer
j’ai largué le silence des images tintamarre
derrière les couleurs photos matons
derrière le hasard des joues de pluie
en Katie mini me suis défait le visage
bretelles portées large sur le dos
et ras-le-bol des mots d’ouille et de rouille
savonnant le savant de bêtises godiches
la bouche pleine de langue et de sons ouistiti
me suis roulée par Terre assise sur ma vie