L'air et l'hirondelle
Qui veut croire que l’air peut coincer parfois jusqu’à faire mal dans les rouages ?
Elle se veut hirondelle libre, zigzagant véloce entre les courants ascendants, rasant les façades jusqu’à leur dernier étage, frôlant les tuiles roses avant de disparaître derrière les toits.
Libre pour folâtrer, l’horizon penché, insouciante à se pâmer sous les rayons du soleil à son zénith, jouant des piqués en vrille pour sentir fort son cœur palpiter en oubliant le vent par becs et ongles frappé et les frissons sidérés des aubes soumises…