Silence au sel brûlé
Cette première fois de fin d'avril n’est pas dans la coutume Le retour en amnésie a eu lieu la conscience manifeste engourdissant douloureux affligeant voyage intra muros accrochée à mon refuge pitoyable de naufragée lambda griffes atrophiées j’ai rien voulu lâcher au vide ni lest ni laid j’ai joué à pis que pendre l’anesthésiée serrant les dents titillé sans conviction la provoc d'un petit no limite moi qui vis dans un carcan aux dorures sur mesures étouffant d’air qui cherche sans fin sa clef éclaboussée par le sang pur d’une aveuglante réalité sous le poil à barbe bleue j’ai chatouillé enquiquineuse le temps languissant à mourir cent fois sous les souhaits tout le cru ébahi d’un demi quartier de Lune pendue à l'élastique boomerang so chic mais si triste du no word’s land d’où les fleurs écloses au fusil je reviens à tout jamais