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Katie, à l'Ombre des Mots Songeurs

Poésie entre vie, couleurs et lumières, entre mes ratures et mes baz'Arts

Les bonheurs simples d'un samedi au soleil

Publié le 31 Mai 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Miam !

Rien de tel pour commencer la journée qu'un grand verre d'eau fruitée préparée la veille (framboises, citron et menthe, pour le parfum du jour)

Et puis, pendant que la verveine-menthe infuse, ouvrir les volets, déambuler dans le jardin pour accueillir le soleil qui se lève exaltant la beauté de la nature dans sa fraîcheur matinale, et grappiller au passage quelques cerises...

petits pains sablés garnis de raisins blonds et de chocolat, nappage à la framboise, pour un petit-déjeuner tout fait maison...

à midi, se régaler de côtes d'agneau grillées et d'une ratatouille maison cuisinée aux épices (pour changer des sempiternelles herbes aromatiques). Aujourd'hui, curry, cumin, curcuma et paprika, et... Miam !...

nouvelle eau fruitée, pour se rafraîchir à l'ombre durant l'après-midi frôlant les trente degrés... (mangue, framboise et verveine, pour varier les plaisirs)

Pour terminer la journée des délices simples, pourquoi pas dîner d'une tarte genre quiche avec les restes de ratatouille... sur laquelle j'ai rajouté, pour la gourmandise, une buchette de chèvre coupée en tranches avant de verser un appareil œufs/lait et d'enfourner pour trente cinq minutes à 180°...

Déguster à peine sortie du four, ou froide. Délice garanti pour les papilles.

 

- Recette de ma pâte brisée :

  •  250 g de farine + une pincée de sel
  •  100 g de beurre
  •  1 jaune d’œuf
  •  5 cl d'eau
  1. Dans un saladier, faire du sable avec la farine, le sel et le beurre très froid
  2. Creuser un puits dans le sable
  3. Verser le jaune d’œuf et l'eau froide
  4. Mélanger
  5. Mettre la pâte en boule et réserver 20 min minimum au frigo
  6. Sortir la pâte, l'étaler et la garnir de son choix

 Miam !... 

 

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S'ouvre la parenthèse

Publié le 26 Mai 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

 

   S'ouvre la parenthèse

 

 

Un matin de soleil radieux, dans l'entrefilet des volets à demi clos, se glisse la beauté du monde.

 

Fi des orages passés et à venir, le regard épanoui file et se laisse happer bouche bée.

 

Mille chants d'oiseaux enchanteurs tissent un silence brodé d'or. Dehors, l'instant s'est chargé d'émotions millénaires maintes fois revécues, alourdissant le cœur à chaque nouvelle renaissance d'une once d'âme supplémentaire.

 

Une lumière de jour heureux embrase le feuillage, dégouline et se fait douce pour manger ses parts d'ombres. Amadouées, elles mettront en sourdine leurs chuchotis jusqu'au retour du crépuscule toujours vainqueur.

 

La mélancolie débordant d'aise, baissant la garde, jusqu'au jour d'après s'endort...

 

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A midi, c'était pizza !

Publié le 24 Mai 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Miam !

 

Une parmi mes préférées, c'est la pizza à base de tomates ananas fraîches, pour leur goût incomparable. Que l'on coupera en fines tranches (avec un couteau à dents, c'est mieux) puis on versera un filet d'huile d'olive et on les salera légèrement.

 

Pour parfaire le délice, on rajoute du jambon cuit et des champignons frais de Paris émincés, quelques olives noires à la grecque ou des picholines, plus une couche de fromage râpé (Emmental ou Mozzarella) et un passage de quinze minutes à four préchauffé à 240 ° C

 

La recette de ma pâte à pizza faite maison est pour 3 ou 4 plaques de ≈ 30 cm de ø 

 

Les portions de pâte non utilisées se congèlent très bien. Je les aplatis un peu pour qu'elles soient quasiment prêtes à l'emploi et, hop, chacune dans une poche de congélation ! C'est toujours pratique pour les fois où l'on meurt d'envie de manger une pizza une demie heure avant de passer à table.

 

Pour réaliser la pâte, il faut :

 

- 500 g de farine dans un saladier + 1 pincée de sel + 1 c.à.s de sucre

- Faire un puits dans la farine

- Verser au fond 1 sachet de levure boulangère + 25 cl d'eau tiède

- Attendre 10 min pour amorcer la levure (ça fait des petites bulles) puis pétrir 5 min

- Ajouter un filet d'huile d'olive puis pétrir à nouveau

- Mettre en boule la pâte et laisser reposer 1 h à température ambiante dans le saladier recouvert d'un linge propre

- Pétrir à nouveau la pâte en rajoutant un filet d'huile

- Diviser en 4 portions

- Étaler chacune des portions et les garnir avec les ingrédients de son choix

- Parsemer du fromage râpé et faire cuire à four chaud

- Se régaler

 

Miam !...

 

 

 

 

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Rouge pulsatile

Publié le 21 Mai 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans L'histoire de Rature Rainbow

 

     Rouge pulsatile

 

 

En donnant un nom au doute, l'angoisse a poissé la terre entière.

 

 

Dans ma ronde en robe de cuir tanné de peur, revêtue pour l'occasion d'une maille tissée serrée, adossée au vide, masque à portée d'envie, j'avance. Un jour vers le haut, un jour vers le bas.

 

Les jours hop, ma mémoire évaporée, un rayon de soleil et trois fleurs épanouies, le meilleur à prendre m'est donné. Les jours flapis, la tête confuse m'entraîne et grisée je m'effondre dans l'escalier.

 

L'alternance est usante. La plainte floue tient davantage d'une insatisfaction dont je ne saisis pas vraiment l'origine. En fait, ce manque me taraude depuis aussi longtemps que je suis en mesure de penser.

 

Ruminer, fulminer devant l'énigme que je représente à mes yeux, faire mine de me désintéresser de tout ce que j'aime pour finalement y arriver très bien, j'ai tout essayé... Vainement. Le fatras tourne en boucle. En commençant par ce besoin récurrent de geindre sur mon sort. Comme s'il fallait finir de lasser mon monde autour. Je suis même en passe de devenir championne, toutes catégories confondues, pour provoquer l'abandon qui me glace le sang, et me poursuit comme une malédiction depuis le jour de l'exode...

 

Pourtant, vivre est d'une simplicité enfantine. Il suffit de se laisser porter par le rythme indolent des jours qui passent, sans espérer en permanence décrocher la lune. Sans compter que je n'ai jamais rêvé d'ôter aucune étoile au ciel. Comme les fleurs, elles sont faites pour agrémenter la prairie céleste, et non pas pour croupir dans un vase rempli d'eau, aussi beau soit-il.

 

En plus, je vis déjà dans un rêve éveillé. Paysage idyllique, que je soigne à la mesure de mes goûts, le soleil généreux, le temps libre à foison pour entreprendre tout ce qui me plaît. Mais la surabondance de cette manne à ciel ouvert me prend souvent à la gorge, me pétrifie à l'heure de choisir. Bras ballants, tout à coup lucide, voilà que je doute et désespère.

 

Alors pourquoi en vouloir toujours davantage quand on sait que tout ne sert qu'à déguiser l'horrible de la vie ?

 

Jouer la comédie est au-dessus de mes forces. Même si parfois, grâce à une volonté de fer, j'arrive à ne voir que l'heureux côté des choses. Il faut en convenir, je ne sais pas vivre en faisant semblant.

 

J'aimerais que l'on m'ôte cette infime partie du cerveau qui me rend si lucide, pour permettre à l'imbécile que je suis de poursuivre sereinement la route qui s'étend à perte de vie...

 

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L'oiseau vertical

Publié le 18 Mai 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

 

 

 

   L'oiseau vertical

 

 

Dans le vent et son air vaniteux

un rideau blanc froissé frissonne...

 

Sur la terre nue se dessine

au-dessus des cimes

et des trilles d'un merle amoureux

un jour bleu vif bruyant

à peine empreint de mystère

 

A petits pas somnambules

dans ses oripeaux bigarrés

la nuit malicieuse s'en va

frottée de sable et de paille

épouvanter les rêves secrets

 

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Le vent en douce

Publié le 14 Mai 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

 

    Le vent en douce

 

Un poème écrit tout bas...

 

 

La lluvia murió

el viento se fue llorando

 

 

Au coin d'une larme le cœur glisse

sel et nostalgie mêlés

 

Au creux des demains toute une vie

en fuite et si peu à la fois

 

Au pays de jadis les blessures

de la tendresse échouée

 

Dans le marécage de mes mots rompus

une fenêtre fourbe s'étire sur l'infini

son épée invisible appâtée sur ma tête

 

Au sein des jours sans tain

ma langue-plume halète

ensevelie sous tant de peine

et mon souffle s'éteint...

 

 

 

 

 

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Une bouffée délétère

Publié le 11 Mai 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

 

   Une bouffée délétère

 

 

Elle disait, j'ai mal et j'ai froid. Alors je l'ai emmitouflée en attendant l'été dans le duvet du premier vrai soleil. Son herbe brûlée mille fois a crépité.

 

L'air a le goût des sanglots longs...

 

 

Aux confins de l'encre ma plume

vie dissolue à l'apogée des affres

sur son lopin de feuille blanche

s'escrime et ahane le cœur éparpillé

 

Moi, petit rien du tout en point de mire

au bout de ma lorgnette visant la lune

être passable tremblant d'imparfait

refoulant la passion derrière ses barreaux

je rêve d'immense inatteignable

 

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Les belles de mai dans mon jardin

Publié le 7 Mai 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans instantanés

 

Des roses, des roses et encore des roses, mais pas que..., il y a aussi le gazania, la lavande papillon, les fleurs de ciboulettes, les clématites, le pyracantha devant un weigelia rouge, les gaillardes et l’œillet.

Saurez-vous les reconnaître ?

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Un petit merle tombé du nid

Publié le 30 Avril 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans instantanés

Il était une fois, un petit merle tombé du nid...

... qui se faufilait en trottinant sous les arbustes...

... les yeux grands écarquillés...

... de peur et de curiosité mêlés...

... le duvet ébouriffé, derrière les feuillages il tentait de se dissimuler...

... avec des tout petits cris malgré son bec large ouvert, il appelait désespérément ses parents.

Tout est bien qui finit bien, un beau merle noir au bec jaune orangé est arrivé de je-ne-sais-où, a déposé une offrande devant merlito et tous deux se sont précipités sous les feuillages. Je me suis éclipsée en douce, histoire de ne pas les déranger, mais je reste curieuse toutefois de savoir comment le sauvetage s'est organisé

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Rose, c'est la vie

Publié le 28 Avril 2020 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

 

  Rose, c'est la vie

 

Flottille sous l'ondée

mes pensées du jour oscillent

éprises de liberté

vives et ivres sous le vent

 

Ode au temps qui passe

à l'envie d'être encore et toujours

au soleil sans ses éclats de voix

à la joie dans tous ses interstices

 

Aux chemins de bohème

et leurs foulards multicolores

au vide qui manque d'ardeur

pleurer sans savoir pourquoi

 

Lever haut la vie

le verre à moitié plein

nectar divin qui exulte

être l'homme sage qui sait

naître pour mourir demain

 

Dans ma folle sarabande

les yeux éclaboussés de beauté

au petit jour chaque matin

je vais émerveillée

 

J'aime sentir l'air qui vibre

sourd il apaise mes peurs

mes nuits grandioses

ensablées de rêves

 

Chaque heure nouvelle

à ma fenêtre épuiser l'envie

desserrer l'étau...

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