Poésie entre vie, couleurs et lumières, entre mes ratures et mes baz'Arts
Publié le 13 Novembre 2016 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans mes coups de coeur
Publié le 25 Octobre 2016 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse
En mode coi et bouche bée
En attendant le retour des mots dits ils remplissent mes pensées sans éprouver l’envie d’éclore ni d’aller se faire pendre ailleurs me laissant bête comme chou S’il est admis qu’un chou soit bête, bien entendu…
Comme pourrait l’écrire Marlène TISSOT, mon auteure préférée, à suivre ici dans ses mots barrés :
Mon salut est ailleurs
chahut
Publié le 16 Octobre 2016 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans mes coups de coeur
Publié le 13 Octobre 2016 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse
Le supplice de Tantale
C’est peut être une faute, la mienne, mais ce que j’aime par-dessus tout dans la poésie, mon nectar, mon ambroisie, c’est de la rencontrer partout, surtout hors du poème millimétré pilepoil, pieds et vers au cordeau.
L’alchimie des mots qui percutent éveille chez moi une douceur de plumes au creux du ventre. Dans ce souffle fragile le cœur est au bord de l’éclatement. Peu m’importe de comprendre le vrai sens d’un texte, du moment qu’il m’emporte dans ses volutes vers une compréhension autrement plus pointue, plus douloureuse, qu’il me fait planer dans une dimension frôlant la fleur de peau jusqu’au supplice.
Publié le 8 Octobre 2016 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse
Arcane lost
Sur un bout de toile je tisse douce errance folle en boucle les mots palpitants rien à dire de mon insoumission non comprise sous l'ombre des sunlights blanc froid de pacotille éblouie je tisse A l'angle du mystère loin de moi factice palpite un sang rouge et chaud coulé en vrille sous ma peau où je m’immisce et débloque et tisse à loisir ma toile en toc
Publié le 1 Octobre 2016 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse
Katie en a un peu marre des vagues à l'âme qui se défrise c'est pourquoi de temps en temps sans vouloir des contraintes d'une vie banale ni forcer les silences compris trop bien sans jugement ni joug aucun quand l'envie d'écrire gratouille follement je deviens Cat sur les forums d'Oniris pour m'amuser à me débrider un peu dans l'histoire collective et surtout déjantée des "Tableaux de Laurel"
à suivre ici >>>
http://www.oniris.be/forum/les-tableaux-de-laurel-t21696s100.html#forumpost301034http://
Publié le 24 Septembre 2016 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse
I’m à la dérive
Trop de mots ou pas assez gueule béante me grisent et moi statue de sel vive haletante ma vie frémissant de guerre lasse et troublante bouffe mes jours oubliant qui je suis pendant qu'une houle en douce sans faire de vague sans faire de bruit assomme le clair de mes nuits et griffe en catimini mes heures de non insomnie
Publié le 18 Septembre 2016 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans mes coups de coeur
Zaz chante Balavoine
Publié le 12 Septembre 2016 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans mes coups de coeur
D'accord, Sia chante et j'aime,
mais regarder Maddie Ziegler danser, c'est plonger au coeur de la plus pure émotion...
Elle n'a pas encore 14 ans et déjà un talent immense.
Publié le 11 Septembre 2016 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Poèmes, etc...
(essai de nouvelle.. )
Le récit que Cheng a donné de son voyage dans les sphères étranges, le prototype qu’il a dirigé de mains de maître avec des sensations hors du commun : tout concourt chez moi à une exaltation qui va crescendo. Ma décision de partir à mon tour est prise, la peur ultime, les frissons, viendront plus tard.
Même si je ne me l’explique pas clairement, je crois savoir pourquoi j’ai fait cette incroyable proposition à Melvin après avoir lu son fantastique Huǒlóng. Depuis longtemps je rêve d’un ailleurs inéluctable. Le fait est qu’il a tenu sa promesse, j’embarque le treize du mois prochain. Destination : Nirvana home, en terres inconnues, avec pour mission officielle, un compte-rendu le plus terre-à-terre possible des instants précédant le lancement.
Quarante-trois jours exactement pour me préparer à tourner une page magistrale de mon existence, le non-retour étant une hypothèse hautement envisagée. La Commission qui préside l’expérience ne me l’a pas caché à la signature du contrat, elle ne peut garantir mon rapatriement sur Terre une fois que ma propre volonté sera à la gouverne de l’engin intersidéral. C’est également ainsi que j’envisage le risque.
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J-42 – Je ne réalise pas encore que dans un mois et demi à peine je prends en mains les rênes de ma destinée pour tenter d’appréhender un libre espace possible qui m’attend peut-être quelque part loin d’ici. Dans un mois et quelques broutilles je m’en vais caresser les étoiles lointaines, les mêmes qui, aux heures de Lune gironde, illuminent mes rêves les plus fous, les plus doux, celles façonnées par la nuit des temps et dont personne ne connaît tout à fait les véritables visages, et cela paraît si facile.
J-41 au J-4 inclus - Les jours et leurs nuits ont défilé interminables, percutés de doutes et d’espoirs fous, d’angoisse, d’impatience et de craintes débiles que seul le temps en excédent rendait presque insurmontables. C’est ainsi que le trente-septième jour de cette infernale attente, j’ai été sur le point de renoncer à l’envol, ayant trop de mal parfois à imaginer ne plus revoir le monde que je m’apprête à quitter. Ce monde où je ne me suis pourtant jamais vraiment sentie à ma place, fuyant toujours droit devant le bonheur par peur qu’il ne me reprenne dans ses douteux filets.
N.B. : il faudrait insister auprès de l’autorité compétente, trois jours largement suffisent à la préparation pour qui a décidé de se lancer dans l’aventure sans rechigner.
J-3 – Précipitée par l’urgence qui se précise, la journée entière est indispensable pour réaliser le véritable chambardement qui s’est mis en branle dès le déclenchement du chronomètre. Au début, j’ai pris soin de noter avec minutie un par un mes ressentis. J’ai vite compris l’absurdité d’un tel comportement et abandonné aussitôt le crayon et la feuille blanche, me contentant de l’essentiel : respirer profondément jusqu’au vertige, m’efforçant d’oublier jusqu’à mon nom et la lignée entière de mes aïeux.
J-2 – Le jour des adieux au bas-monde est à proscrire sans façon. Les lamentations, les jérémiades languissantes qui s’éternisent sont plus nocives que réellement utiles. Elles sapent le courage et suavement érodent les résolutions les plus tenaces. Il faut oser trancher dans le vif du geste une fois la décision prise. L’effet surprise restera toujours le meilleur anesthésiant pour supporter, de part et d’autre, l’indicible douleur de la séparation, de l’acceptation.
J-1 – C’est le jour clé, le jour du répit avant le grand saut dans le néant, le jour du grand lavage de cerveau. Il est plus que nécessaire pour faire le vide dans l’esprit et éteindre à jamais l’incendie ravageur du silence. Ainsi la réceptivité atteint son top niveau, fin prête pour aller au devant de l’inconnu. Le regard, devenu limpide et serein résolument tourné vers demain, n’est plus tourmenté par la horde des regrets malsains qui finiront, c’est inéluctable, par se déliter dans la marge de l’histoire.
Jour J – Ce jour va durer mon éternité et à l’heure où j’enregistre ces derniers mots, les hauts-parleurs se sont tus. Je prends soudain conscience que la tour de contrôle a terminé ma mise à feu.
Après avoir flotté un laps de temps indéterminé au-dessus d’un monde à peine abandonné, dans un état d’apesanteur incomparable, je ne suis pas en mesure d’estimer la longueur du tunnel qui s’ouvre devant moi, ni dire si une lumière blanche et aveuglante le traverse en m’appelant irrésistiblement de ses mille voies fraternelles, mais une chose est certaine, je suis prête à payer de ma vie pour ne plus jamais sentir l’haleine fétide de la peur m’engluer à chaque instant dans sa toile.
Une paix étrange m’envahit en même temps que la sensation divine de glisser hors ma peau faisant corps avec l’infini…
Allo, la Terre, ici le Nirvana en approche, vous me recevez ?