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Katie, à l'Ombre des Mots Songeurs

Poésie entre vie, couleurs et lumières, entre mes ratures et mes baz'Arts

Christine and the Queens "Paradis perdus"

Publié le 5 Juin 2016 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans mes coups de coeur

Une reprise de Christophe "Paradis perdu" mêlée au "Heartless" de Kanye West

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Je goûte souvent à l'ivresse, il suffit de le vouloir

Publié le 31 Mai 2016 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans L'histoire de Rature Rainbow

L'histoire de Rature Rainbow (épisode 33)
Je goûte souvent à l’ivresse, il suffit de le vouloir

 

Aujourd’hui j’ai baladé le bonheur en bandoulière
il y a des jours comme ça où je me sens plus Rainbow que Rature
des jours qui glissent faciles

A midi sur un coin de trottoir j’ai croisé un sourire immense
au moins aussi grand que la joie pure et profonde du moment
celle toute neuve que je sentais poindre sans raison véritable
j’ai aimé l’instant de connivence 
de joviale communion aussitôt instaurée
je ne savais le nom de l’autre croisée sur ma route
durant un quart de temps qui a semblé l’éternité
d’une étincelle dans ses yeux clairs 
elle m’a offert tout le propice
je l’ai trouvée tellement belle 
époustouflante comme l’était le premier matin du monde
tout ce pourquoi de la vie qui vaut la peine

Aussitôt allégé de ses misères passagères
mon pas s’est envolé haut

 

 

Je goûte souvent à l'ivresse, il suffit de le vouloir
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Festonner le non sens

Publié le 28 Mai 2016 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

Pour la première fois depuis bien longtemps, j'ai pensé à maman. Il m'a semblé que je comprenais pourquoi à la fin d'une vie elle avait pris un "fiancé", pourquoi elle avait joué à recommencer. Là-bas, là-bas aussi, autour de cet asile où des vies s'éteignaient, le soir était comme une trêve mélancolique. Si près de la mort, maman devait s'y sentir libérée et prête à tout revivre. Personne, personne n'avait le droit de pleurer sur elle. Et moi aussi, je me suis senti prêt à tout revivre. Comme si cette grande colère m'avait purgé du mal, vidé d'espoir, devant cette nuit chargée de signes et d'étoiles, je m'ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l'éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j'ai senti que j'avais été heureux, et que je l'étais encore. Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu'il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu'ils m'accueillent avec des cris de haine.

(L'étranger - Albert Camus)

 

Festonner le non sens

Dans la catégorie looser d’office je suis née
une pièce dans mon puzzle a manqué
comblée à coup de vive clairvoyance
sans équivoque désespérément je sais
l'indéniable et triste vérité

Lorsque tout semble dérisoire outré démesuré
que les sensations élémentaires ne suffisent plus
quand plus rien n’a vraiment d’importance
comment oser poser encore un pied devant 

Déguenillée de mes notes fanfreluches
la liberté portée masquée sur le néant trébuche
dans son non-sens la vie me broie
Festonner le non sens
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Quelques bleus suspendus

Publié le 22 Mai 2016 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans instantanés

Quelques bleus du matin bonheur suspendus à ma fenêtre
Quelques bleus suspendus
Quelques bleus suspendus
Quelques bleus suspendus
Quelques bleus suspendus
Quelques bleus suspendus
Quelques bleus suspendus
Quelques bleus suspendus
Quelques bleus suspendus
Quelques bleus suspendus
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There's magic everywhere

Publié le 21 Mai 2016 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans mes coups de coeur

Here I go out to sea again
The sunshine fills my hair
And dreams hang in the air

Gulls in the sky and in my blue eyes
You know it feels unfair
There's magic everywhere

Look at me standing
Here on my own again
Up straight in the sunshine

No need to run and hide
It's a wonderful, wonderful life
No need to hide and cry
It's a wonderful, wonderful life

Sun's in your eyes the heat is in your hair
They seem to hate you
Because you're there

And I need a friend, oh, I need a friend
To make me happy
Not stand here on my own

Look at me standing
Here on my own again
Up straight in the sunshine

No need to run and hide
It's a wonderful, wonderful life
No need to hide and cry
It's a wonderful, wonderful life

I need a friend, oh, I need friend
To make me happy
Not so alone

Look at me here
Here on my own again
Up straight in the sunshine

No need to run and hide
It's a wonderful, wonderful life
No need to hide and cry
It's a wonderful, wonderful life
No need to run and hide
It's a wonderful, wonderful life
No need to run and hide
It's a wonderful, wonderful life
Wonderful life
It's a wonderful life

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Les jours gris

Publié le 20 Mai 2016 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

Les jours gris

 

Modulées d’ombres fugaces de joies douces estampées 
mes lignes dunes malléables crissent sous l’ourlé du vent
saturée par faute d’inadvertance d’une vie vaille que vaille
dans la gueule du temps lourd qui lasse use et me casse
pour rire sombre hébétée à la barbe ruinée des jours de frime
pas mouvante mais émue souvent vague insouciante je crépite
m’égare et palpite mots tranchés dans une gorge vannée
agonisant sous les regards brûlés des nuits glauques d’apocalypse
je déclame sculpturale déchainée des opaques de brumes enfumées
puis l’allant ivre chancelant quelque peu sur l’asphalte
j’arrondis les bleus à vif voilant les entailles de ma face
l’encre stérile avortée rictus et grimaces en dedans

 

Les jours gris
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Au ras de mes pâquerettes

Publié le 16 Mai 2016 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

Au ras de mes pâquerettes

Branlebas sous le piqué de mon clavier qui crépite
tout mon arc bouté de plaisir en extase majeure
l’aube née ce matin de sa plume fée explose
l’envie d’écrire choc électrique au bout de mes doigts
la bouche aronde les rires frissons plissés en joie
des étincelles bulles irisées embrasent l’artifice
dégoulinent le long des feuilles agitées doucement
au royaume obsolète des interdits décousus
avant la ramasse finale sur le seuil de mes rêves
jusqu’à la passion étanche haut le cœur je plane cool

 

 

Au ras de mes pâquerettes

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Du fil plein les pattes

Publié le 14 Mai 2016 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans L'histoire de Rature Rainbow

L’histoire de Rature Rainbow (épisode 32) 
Du fil plein les pattes
Contre la crainte de vivre imbécile à chacun son délice
moi souvent c’est derrière l’objectif multi options
derrière la clématite le rossignol les pots fleuris
derrière tout le prime abord gnangnan
pour qu’on me foute une paix royale 
en me disant sombre débile
faisant taire menu par l'absolu mes pensées hachées
à l’abri dans un corps gonflé aux interstices
bouffant mon aura blanc à en perdre la foi
regards brûlés pendus sur écrans versatiles
le reste du temps miro sur sables déchantés
j’avance le pas vacillant à tâtons dans le vide
sous mes mains les remparts de papiers froissés
chambranles mous se disloquent
la confiance déplumée enguirlande mon front 
je bloque à l’appel du rêve ferveur à mort tendue
les yeux serrés je freine fort à chaque virage
mais la beauté pure est un leurre cruel et tenace
pour y croire une fois encore et combien mal
embobinée le cœur en vrac je me défile

 

Du fil plein les pattes
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De virgule lasse

Publié le 12 Mai 2016 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

De virgule lasse

Au creux des heures évanouies dans ma nuit de veille
sur mon carnet cache-misère l’insomnie tourne en rond
par amour machinal pour une phrase sibylline
l’encre de guingois d’un stylo bleu ordinaire
bave agglutinée sur doigts gourds mis en branle
houspille les mots et s’épanche un peu dérisoire
jusqu’au blanc docile qui s’épuise pêle-mêle
sur recto et verso des feuilles prises en spirale
futurs lambeaux du noir déchiqueté de mes râles
De virgule lasse
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Le joli moi des mues gaies

Publié le 4 Mai 2016 par Katie à l'ombre des mots songeurs dans Le fil des jours, ma muse

Le joli moi des mues gaies

 

 Petit déballage de printemps

 

Du pourquoi du comment j’en ai ma claque
basta du confiné qui pue dans mon huis clos
je veux réduire comme jamais la fracture sociable
oser le rêve d’osmose pieds pris dans les flaques
du pas bien dans mon corps libre droit dans ma tête
casser par le menu le rigide rugissant du plaisir
pour rire dévoyée nue sans limite dans la frasque
défaisant l’inextensible fondant l’inextricable
pensées délurées me dissoudre bête dans l’espace
ma peine jusqu’au-boutiste étouffée dans la joie
pour un moi nouveau poussé pugnace dans l'ombre 
qui ira sans crainte au terminus fleurir ma tombe

 

 

Le joli moi des mues gaies
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